Le lutin du jardin

Fadet commun.

Le Fadet commun ne tient pas en place. Et c’est le roi du zigzag. Avec un peu de chance, on peut malgré tout l’observer. Mais c’est lui qui décide.

Quand il a les ailes repliées, il ressemble un peu à l’Amaryllis et au Myrtil. Mais le Fadet commun (Coenonympha pemphilus) est d’une taille nettement en dessous du premier. Et plus encore du second.

On le croit ici, il est déjà là-bas. Et se fond dans le paysage, à la pointe d’une graminée ou sur un paillis d’herbes sèches. Mais consent parfois à se mettre un peu mieux en évidence sur fond de zinnia ou de trèfle. Le fauve orangé des ailes antérieures trouve un discret écho sur les légères massues des antennes. Un ocelle noir s’y détache nettement, pointé de blanc et cerclé de beige.

Plus passe-partout, les postérieures joue sur des nuances de brun plus ou moins foncé, de part et d’autre d’un ligne sinueuse. Avec trois minuscules points blancs (pas toujours faciles à distinguer) dans la zone plus claire.

La légende voudrait qu’il ait été engendré par un lutin malicieux. D’où son nom. Avec ses yeux gris bleu, striés de bordeaux, il aurait ainsi de qui tenir lorsqu’il fait tourner le photographe en bourrique dans les allées du jardin !  

En savoir plus sur le Fadet commun avec le site quelestcetanimal.com

Octobre 2019. Bref bain de soleil automnal sur une inflorescence de zinnia.

Mi-avril 2020. Première partie printanière de cache-cache dans l’herbe du jardin.

Début juin 2021. D’ordinaire furtif, le Fadet commun prend tout son temps sur la planche du thym en fleurs.

Mi septembre 2021. Bientôt la fin de partie ! Ici sur la Pulicaire dysentérique.