Frelon asiatique : dernière orgie sucrée

Frelon asiatique / Un jardin dans le Marais poitevin.

Que le frelon asiatique et sa colonie en profitent ! L’abondance ne sera bientôt plus de saison. Une de toutes dernières pommes du jardin.

Frelon asiatique / Un jardin dans le Marais poitevin.La récolte des pommes et des poires est déjà loin. Quelques-unes, haut perchées, ont fait de la résistance tant qu’elles ont pu. Pour finalement lâcher prise. Elles ne restent pas au sol très longtemps. Plus ou moins blettes, elles font le bonheur des insectes.

Celle-ci est déjà bien entamée. Le frelon asiatique en a déchiré la peau de ses impressionnantes mandibules orangées. Juste assez pour y pénétrer sans encombre. Et se repaître de pulpe sucrée. Avec délectation.

Complètement immergé, il se gorge de pulpe, délaissant uniquement le trognon autour duquel il commence à tourner, bientôt rejoint par un compère. Véreuse la pomme ? Et alors ! Pas de quoi couper de si solides appétits… Le frelon asiatique n’est-il pas volontiers carnivore ?

Sources :

À « vol de frelon », le nid le plus proche est à environ un kilomètre, à la cime d’un grand peuplier.

Amateur de nectar, il apprécie particulièrement celui des cléomes.

Le frelon asiatique ne se nourrit pas uniquement de nectar, de pollen et de fruits mûrs… Chasseur, il a un faible pour les abeilles et les éristales qu’il déchiquète sur place pour façonner des boulettes de protéine transportées au nid pour approvisionner le couvain.