Une superbe mouche ! Sur fond noir, l’Hélophile suspendu décline toutes les nuances les plus chaudes du jaune.
Dans la cohorte des Éristales du jardin, voilà « la » mouche des prairies humides. Le nom même de l’Hélophile suspendu évoque cet attachement aux zones de marais où ses larves prospèrent dans les fossés. Oui mais, pourquoi « suspendu » ? Tout bonnement en hommage à sa grande maîtrise dans l’art du vol stationnaire !
Les prairies humides d’accord mais aussi le jardin. Elle ne résiste pas actuellement au nectar du mirabellier, des cerisiers et des poiriers. Moins à l’aise toutefois avec les fleurs de petits-pois et de fèves, elle les abandonne volontiers aux abeilles et aux bourdons.
Outre la fameuse nervure alaire en V propre aux Éristales, l’Hélophile suspendu se distingue évidement par les rayures jaune-clair de son thorax et le double décor de son abdomen. Deux paires de triangles jaune-ocre à l’avant. Puis trois paires de lunules jaune-crème à l’arrière. Avec un chevauchement des deux motifs au centre.
Cette livrée rayée en « jaune et noir » lui vaut Outre-Manche le surnom de « Footballeur ». Ici, elle évoquerait plutôt le ballon ovale. Et le Stade rochelais !
Du printemps jusqu’en automne
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Début avril 2021. Sur un des pommiers en fleurs du jardin.
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Début août 2021. Butinage sur une inflorescence d’achillée.
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Début octobre 2023. En pause sur une feuille de noisetier.
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Mi octobre 2023. Sur un capitule de Picride fausse épervière.
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Mi octobre 2023. Parmi les commensaux du lierre en fleurs.
Un autre syrphe des marais
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À ne pas confondre avec son cousin, l’Hélophile à bandes grises, qui, outre les rayures thoraciques grisâtres, s’en distingue surtout par les taches abdominales jaune citron.
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