Une délicate petite fleur sauvage de saison. Le Lamier pourpre se prépare à recevoir abeilles et bourdons.
Avec le Lamier pourpre (Lamium purpureum), dès l’automne, les planches inoccupées du potager ne restent pas nues très longtemps ! Ses tiges traçantes prennent en effet racines de loin en loin et finissent par constituer un dense réseau. Il se mêle alors à la Véronique de perse, à la Cardamine hérissée et au Mouron des oiseaux.
Prenant ses aises tout l’hiver, il amorce actuellement sa délicate floraison rose-violacé. Au creux d’un feuillage denté et gaufré, voilà de fines coupelles veinées et tachées de pourpre. Avec deux lèvres largement ouvertes.
La première déploie son double lobe, comme un marche-pied, à l’entrée de la corolle. Les futurs butineurs y prendront appui avant de plonger vers le tube nectarifère.
Dominant l’ensemble, la seconde lèvre prend la forme d’un casque pour mieux protéger les étamines. Les anthères y regorgent déjà de grains de pollen rouge-orangé qui s’accrocheront bientôt à la fourrure faciale des bourdons et des abeilles sauvages.
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