Le Sympétrum commun

Le Sympétrum commun, mâle.

Rougeâtre, d’assez petite taille, Monsieur Sympétrum commun est en chasse au jardin. Constamment aux aguets, il défend aussi âprement son territoire.

Le Sympétrum commun, mâle.Rouge évidemment mais beaucoup moins vif et uniforme que son proche parent, le Sympetrum sanguin. Le thorax du Sympétrum commun (Sympetrum vulgatum) est même franchement brun. Avec les sutures latérales soulignées de noir. Les yeux et la tête aussi sont brunâtres, avec une barre frontale noire descendant légèrement le long de yeux à la manière d’une moustache.

Le brun plus au moins clair s’étend sur les côtés des premiers segments d’un l’abdomen par ailleurs rougeâtre, nuancé ici de jaune orangé. La femelle est elle plus uniformément jaune verdâtre.

Chasseur à l’affût, le Sympétrum commun passe de longs moments accroché à une graminée ou quelque autre plante de moyenne hauteur.  Il a en sélectionné une dizaine au jardin et passe de l’une à l’autre au fil de son patrouillage. Dans le périmètre de ses postes d’observation, pas question de tolérer un autre mâle ! La moindre incursion est immédiatement repérée. Et l’incongru vertement raccompagné vers la sortie…

En savoir plus sur le Sympétrum commun avec l’Inventaire national du patrimoine naturel

Le Sympétrum commun, mâle.

Une assez petite libellule en vérité : trois centimètres tout au plus pour l’abdomen.

Le rouge est plus vif chez le Sympétrum sanguin ou rouge-sang, jusque sur la face, avec un thorax et des yeux rouge bordeaux.

Un autre Sympétrum du jardin, le Sympétrum rayé.

Photos Fernand © Septembre 2019