L’automne du Syrphe des corolles

Très longs à fleurir cette année, les cosmos comptent parmi les principaux pourvoyeurs de pollen cet automne. Le Syrphe des corolles ne s’en prive pas !

On a vu Madame Syrphe des corolles au printemps explorer les jeunes pousses de rosier. À la recherche d’une colonie de pucerons pour sa progéniture. Plusieurs générations se sont succéder depuis. Et le butinage d’aujourd’hui permet de mieux admirer cette jolie mouche aux couleurs bien contrastées.

De grands yeux bordeaux disjoints. Il s’agit donc ici d’une femelle. À l’avant, deux courtes antennes brunes se détachent sur une face jaune pâle. À l’arrière, une légère fourrure rousse étoffe les côtés du thorax bronze luisant. Puis, en légère saillie, la demi-lune du scutellum affecte un brun clair presque caramel. Enfin, trois paires d’épaisses lunules jaune clair – plus vif chez certains individus – rythment le noir franc d’un l’abdomen large et plat.

En cette mi-octobre, les syrphes restent très présents au jardin. Malgré la pluie, le vent et des températures qui commencent sérieusement à baisser. Il est vrai que le Syrphe des corolles n’en est jamais vraiment absent. Même en hiver.

Le Syrphe des corolles, femelle, sur fleur de cosmos.

Le Syrphe des corolles au fil des saisons

Syrphe des corolles / Un jardin dans le Marais poitevin.

Début mars 2019. En quête de pucerons sur une jeune pousse de rosier.

Mi septembre 2020. Sur un capitule de Bident feuillé.

Début mars 2021. Dans la toute fin de l’hiver, au coeur d’une corolle de Ficaire fausse-renoncule.

Mi mai 2021. En pause sur une feuille de Cornouiller sanguin.

Fin mai 2021. Sur une fleur de fraisier.

Début mars 2022. Première apparition au jardin sur la Moutarde blanche.

Début mai 2022. Sur capitule d’Euryops.

Fin janvier 2023. Au coeur de l’hiver, à l’invitation de la petite Véronique de Perse !

Fin février 2023. Heureusement, les haies protègent (un peu) de la bise ! Au rendez-vous de la Ficaire fausse-renoncule.

En savoir plus :