Le jardin est dans les starting-blocks. Les butineurs ne sauraient tarder. Et voilà déjà le premier d’entre eux. Le paisible Éristale tenace.
Pas encore de syrphes à l’horizon. Sinon un de leurs cousins, le solide Éristale tenace (Eristalis tenax), un des bunineurs les plus précoces. Alors que bourdons et abeilles sauvages se font attendre, il est arrivé au jardin avant même les abeilles domestiques auxquelles il ressemble un peu.
Il est toutefois plus massif. Et parfaitement inoffensif ! Il s’en distingue notamment par un épais abdomen noir, deux taches orangées en sablier sur le deuxième segment, de gros yeux sombres et de courtes antennes sur une face triangulaire blanchâtre barrée de noir.
Peu flatteurs, ses noms populaires – Éristale gluant ou Mouche pourceau – ne le concernent pas directement. Lui est plutôt fin gourmet. De fleur en fleur. Avec nectar et pollen au menu. Quand ses larves ont il est vrai un régime moins délicat : trous d’eau fangeux et fossés envasés dont elles favorisent l’épuration en absorbant leurs matières organiques. À chacun et chacune sa gourmandise !
En savoir plus :
- À propos des larves de l’Éristale tenace, les fameux « vers à queue de rat », lire la page que leur consacre le site insectes-net.fr