Fin février. Le jardin s’éveille. Sa chronique également ! Ainsi, après le couvert hivernal du potager, la Moutarde blanche accueille les premiers butineurs.
Le thermomètre passe désormais régulièrement les 10°. Du moins l’après-midi. Mais il ne suffit pas que le soleil prenne des allures printanières. Encore faut-il pouvoir se gorger le jabot de nectar. Et charger ses pattes de pollen ! Or, les pâquerettes sont encore timides et les pissenlits tardent un peu.
Certes, ici et là, Lamier pourpre, Mouron des oiseaux, Véronique de Perse et Cardamine hérissée font ce qu’ils peuvent. Le Romarin aussi. Mais, pour que (bientôt) la cohorte des abeilles, des bourdons, des syrphes et des papillons trouve et apprécie le chemin du jardin, mieux vaut qu’un solide comité d’accueil se mette très tôt en place. C’est une des fonctions de l’engrais vert semé à l’automne. Encore vigoureux au sortir d’un hiver relativement clément, le voilà qui fleurit en abondance. Qu’on se le dise !