Le Buisson de beauté

Glycine et Buisson de beauté / Un jardin dans le Marais poitevin.

Bien-sûr, le Buisson de beauté se suffit à lui-même. Mais puisque que la glycine s’invite, ne boudons pas notre plaisir !

Corolle du Buisson de beauté, semi orangé sur la lèvre inférieure à trois lobes pour guider les pollinisateurs / Un jardin dans le Marais poitevin.La glycine se mêle au Kolwitzia amabilis, alias le Buisson de beauté, dans la courette près de la maison. Superbe duo printanier aux couleurs tendres pour une floraison aussi généreuse que parfumée.

Les interminables tiges coureuses de la glycine prennent un malin plaisir à s’insinuer dans la ramure souple de son compère. Mieux vaut y veiller, avec une taille de fin d’hiver puis en fin de floraison, pour éviter un envahissement intempestif. Car le Buisson de beauté a besoin de se sentir libre pour donner le meilleur de lui-même.

Il en vaut la peine ! Sur fond de feuillage vert foncé, ses grappes serrées sont réjouissantes. D’abord rouge vif, la multitude de boutons éclate bientôt en de foisonnantes guirlandes de petites fleurs blanches, délicatement nuancées de rose. Les corolles à deux lèvres lobées s’ouvrent largement sur le tube nectarifère. Avec une subtile dentelle orangée sur les trois lobes de la lèvre inférieure. Pour guider les pollinisateurs. Et principalement les bourdons de tous poils !

Source : 

Kolwitzia amabilis, alias le Buisson de beauté / Un jardin dans le Marais poitevin.

La généreuse floraison parfumée explose en mai-juin sur les rameaux de l’année précédente.