Un grand classique. Toujours aussi impressionnant. La chenille de la Phalène. Enfin d’une phalène. Tant la famille est nombreuse. Difficile ici à déterminer. Peut-être la Boarmie crépusculaire (Ectropis crepusculariaa). Quoiqu’il en soit, elle joue les brindilles sur le paillage d’une jardinière. Parmi les feuilles mortes, le mimétisme est parfait.
Mais si elle est malgré tout dérangée, elle a tôt fait de disparaître avec son allure si particulière d’arpenteur. Elle se cabre d’abord, puis se penche, campée sur ses pattes ventouses arrières, comme pour mieux scruter les chemins possibles alentours. Et la voilà partie. Passer d’une feuille à l’autre ? Rien de plus facile avec un tel jeu de ressort, prenant alternativement appui sur les trains avant et arrière.
L’alerte passée, le corps se raidit et les petites pattes s’escamotent. C’est généralement sa position favorite en « mode jour ». Le meilleur moyen de passer inaperçue. En attendant la nuit pour pouvoir manger tranquille. Quand toutes les chenilles sont plus ou moins grises.
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