Le Géomètre à barreaux

Géomètre à barreaux.

Un modeste papillon de nuit. Et de jour. À bien y regarder, le décor du Géomètre à barreaux est moins banal et brouillon qu’il n’y paraît…

Géomètre à barreaux.La première génération du Géomètre à barreaux, alias le Réseau, alias la Phalène réticulée (Chiasmia clathrata), vient d’apparaître au jardin. Pour le printemps. En juillet, elle cédera la place à une génération estivale dont les chenilles  arpenteuses passeront l’hiver dans leur chrysalide. 

Comme nombre de ses cousines phalènes, il vole et butine de jour comme de nuit. Sa livrée passe-partout le rend d’autant plus discret. Sur un fond blanc hésitant entre le crème et le jaunâtre, des lignes brunes forment un réseau plutôt tourmenté, identique sur le dessus et le dessous des ailes. Un jeu de quatre lignes concentriques, assez épaisses, est ainsi ponctué de traits plus fins. Comme les barreaux d’une échelle. Avec une frange bien marquée où alternent poils blancs et marrons.

Légumes et arbres du jardin n’ont pas à redouter le Géomètre à barreaux dont la femelle installe plutôt sa progéniture sur les plantes sauvages. En particulier diverses espèces de trèfle, de vesce et de gaillet.

Sources : 

Une frange bien marquée où alternent poils blancs et bruns.

Ne pas confondre notamment avec la Phalène picotée (Ematurga atomaria) dont le réseau brun sur fond jaune (chez le mâle) ne présente pas de « barreaux » mais, comme son nom populaire de suggère, une multitude de petits points.