La Libellule déprimée

Libellule déprimée, femelle, à l'affût en bordure d'une haie.

Les premières de la saison ! La Libellule déprimée est venue en couple au jardin. Avec la petite mare en point de mire.

Un abdomen large et plat. Brun bordé de jaune d’or chez la femelle. Bleu ciel chez le mâle. En ce début mai, la Libellule déprimée (Libellula depressa) fait ses premiers tours de piste au jardin. Elle prend ses repères. Branches, piquets de clôture ou de tomates… Tout est bon pour l’observation et l’affût !

Outre l’abdomen plat (d’où le qualificatif de « déprimée »), femelle et mâle  présentent les mêmes taches brunes nervurées de jaune à la naissance des ailles. Triangulaires pour les postérieures. Oblongues pour les antérieures. Mais pas de zone sombre supplémentaire à la pointe comme chez la Libellule fauve.

Le mâle présente un autre signe distinctif : des petites taches ovales – blanchâtres, jaunes et brun clair – en bordure de l’abdomen. Sans ménagement, il veille jalousement sur son territoire. Surtout aux abords de la petite mare du jardin où il accompagne ses belles jusqu’à la ponte. Voraces, leurs larves s’y développeront deux ans. Et voilà pourquoi il n’y a pas de moustiques au jardin ! 

Sources : 

Libellule déprimée, mâle, à l'affût en bordure d'une haie.

L’abdomen recouvert d’une pruine bleu ciel : le mâle présente en outre des marques ovales sur les côtés, jaunes, blanchâtres et brun clair.

À ne pas confondre avec la Libellule fauve dont la pointe des ailes, outre les ptérostigmas, présentent de larges taches sombres. Ici un mâle vieillissant. La pruine bleue s’estompe sur un abdomen plus effilé où domine désormais le brun.