Thorax roux et tête noire : l’Andrène bicolore est de retour au jardin. Elle y prend ses marques – et des forces – avant d’y creuser son nid.
Les petites andrènes comptent parmi les abeilles sauvages les plus précoces du jardin. Particulièrement l’Andrène bicolore (Andrena bicolor) qui émerge dès la mi-février. En même temps que la Ficaire fausse-renoncule au pied des haies. Et les deux font évidemment bon ménage. Il est vrai que les sources de nectar ne sont pas légion en cette saison !
Son lumineux pourpoint fourré de roux tranche avec une tête velue entièrement noire. Voilà pour les deux couleurs annoncées ! Nonobstant une troisième : les discrètes soies grisâtres qui ponctuent ici les segments de l’abdomen et se mêlent là aux brosses orangées des pattes arrière. Des brosses caractéristiques des andrènes, notamment avec une touffe de longues soies recourbées à la naissance des fémurs.
Ce dispositif propre aux femelles facilitera la récolte et le transport du pollen. Le moment venu. Mais d’abord prendre des forces. Avant de trouver l’âme soeur, creuser un terrier et y aménager une dizaine de petites cellules. Il sera temps alors de pondre et d’approvisionner les futures larves.
Sources :
- Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Heiko Bellmann, Éd. Delachaux & Niestlé, 2019.
- La famille des andrènes avec le site aramel.free.fr