Mme Osmie ne saurait tarder…

Longues antennes et barbichette blanche, Monsieur Osmie piaffe depuis deux à trois semaines. L’émergence de ces dames se fait attendre…

Osmie cornue mâle sur Violette des bois.Chaque fin d’hiver, c’est la même impatience ! Tant chez l’Osmie cornue que chez sa cousine l’Osmie rousse, Monsieur émerge en effet le premier. Dès la mi février. Les deux espèces sont assez semblables. Notamment les mâles qui se distinguent par leurs longues antennes et un petit toupet de poils gris à l’avant de la tête.

Butineurs très actifs, ces messieurs deviennent de moins en moins tolérants avec leurs compères au fur et à mesure qu’approche l’émergence de ces dames… Outre les phéromones, elles seront faciles à reconnaître le moment venu. Courtes antennes, pas de toupet gris mais deux petites cornes noires au front ! 

À la mi mars désormais, cela ne saurait tarder. D’ailleurs, il y a des signes qui ne trompent pas. Lilas, poiriers et pommiers commencent à débourrer. Mais inutile de piaffer. Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. Car, à chaque printemps, c’est bien la floraison du mirabellier qui donne le top départ !

Sources :

En attendant de compter fleurette, Monsieur Osmie prend des forces, dans les haies…

Osmie sur capitule de pissenlit.

… et sur les incontournables pissenlits, grands pourvoyeurs de nectar et de pollen en cette saison.

Une houppette grisâtre sur la face de Monsieur Osmie cornue.

Dès la fin février ici sur le Laurier tin.

Osmie cornue, femelle.

Nettement plus costaude, Madame Osmie cornue émerge à partir de la mi-mars au jardin. Elle ne présente pas de toupet gris facial mais deux petites « cornes » noires au front.