Pour une dizaine de jours, la profusion du thym en fleurs fait l’unanimité des butineurs. un délicat parfum aussi pour la salade !
La sarriette et le thym font bon ménage sur la planche des aromatiques. Ils s’étalent progressivement, jusqu’à se côtoyer, sans (trop) empiéter le territoire l’un de l’autre. Et, côté floraison, chacun son tour. La sarriette a eu son temps dès avril. Place désormais au thym en fleurs !
Rassemblées en petites têtes un peu lâches, les minuscules corolles s’animent de deux lèvres blanc rosé.. L’une, trilobée, retient l’attention des butineurs. L’autre forme un auvent protecteur à l’entrée du long tube nectarifère..
Comme l’abeille domestique, le Fadet commun, le Bombyle noir ou le Bourdon terrestre ne se posent pas de question. Le nectar, c’est tout au fond, entre les deux lèvres !Étamines ou style bifide n’y font guère obstacle. L’essentiel n’est-il pas que le pollen profite du remue-ménage pour se diffuser d’une corolle l’autre ?
Comme celles de la sarriette, et contrairement aux petites feuilles vertes, les fleurs de thym perdent tout intérêt culinaire à la cuisson. Mieux vaut récolter les têtes, détacher les petites corolles et les parsemer, fraîches, au moment du dressage. Pour parfumer délicatement grillades et salades.
Source :