L’Odynère réniforme

Odynère réniforme sur bouton d'or.

Guêpe solitaire et maçonne, l’Odynère réniforme est amateur de pollen. Il chasse aussi les chenilles pour garnir le garde-manger de ses larves.

Odynère réniforme sur bouton d'or.À peine ouverte, la corolle du bouton d’or donne ici la mesure de la petite guêpe maçonne. L’Odynère réniforme (Odynerus reniformis) mesure moins d’un centimètre. Tout de noir vêtu, il est parcimonieusement taché et rayé de jaune. Sur la face, à la naissance des antennes et des ailes fumées, sur le « cou » et à l’arrière du thorax. Sans oublier les pattes. Ni l’abdomen, naturellement, où une rayure fait bande à part comme pour mieux souligner un léger rétrécissement du fuseau réniforme.

L’Odymère est amateur de pollen mais c’est aussi un redoutable chasseur. Comme chez son cousin l’Eumène pomiforme, la femelle traque en effet les chenilles pour garnir le garde-manger de sa progéniture. La première cavité venue fait alors l’affaire pour accueillir le nid. Pourquoi pas une tige de bambou ou d’ombellifère. Ou l’un des trous d’un hôtel à insectes. L’essentiel est dans l’aménagement. La guêpe maçonne y transporte du mortier pour façonner les loges des futures larves et, in fine, fermer la porte de la nurserie.

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Odynère réniforme sur bouton d'or.

Un proche cousin : l’Eumène pomiforme façonne de petits pots de terre pour installer ses larves.

Un autre cousin, sans doute Ancitrocerus renimacula, en tournée d’inspection, à la recherche de chenilles pour le casse-croute de ses futures larves.