Il suffit de le laisser vivre sa vie

Poliste gaulois / Un jardin dans le Marais poitevin.

Actif butineur mais également carnivore : le Poliste gaulois est aussi tranquille qu’utile auxiliaire au jardin.

Plus élancé qu’une guêpe commune. Moins massif qu’un frelon. Le Poliste gaulois butine ici les fleurs de laurier tin, dans la petite cour près de la maison. On le reconnait aisément à ses longues pattes jaune-orangé et, surtout, à ses solides antennes franchement orangées en forme de massue. Fortement nervurées, le plus souvent relevées lorsqu’il butine, ses longues et fines ailes retiennent également l’attention par ses reflets roussâtres. Le Poliste gaulois n’est pas seulement butineur. Ses puissantes mandibules ne dédaignent pas chenilles et larves de rencontre… Il n’en est que plus utile au jardin. Impressionnant sans doute, il est pourtant parfaitement inoffensif. A condition de ne pas approcher trop près son nid alvéolé. Il l’installe où il peut. Pour ne pas dire n’importe où. Sous le débord de la toiture du cabanon ou accroché à une branche. A vrai dire, ses bruyantes allées-et-venues ne passent pas inaperçues. Il suffit de le laisser vivre sa vie.Plus élancé qu’une guêpe commune. Moins massif qu’un frelon. Le Poliste gaulois (Polistes dominula) butine ici les fleurs de laurier tin, dans la petite cour près de la maison. On le reconnait aisément à ses longues pattes jaune-orangé et, surtout, à ses solides antennes franchement orangées en forme de massue (pour la femelle) ou enroulées (pour le mâle).

Fortement nervurées, le plus souvent relevées lorsqu’il butine, ses longues et fines ailes retiennent également l’attention par ses reflets roussâtres.

Le Poliste gaulois n’est pas seulement butineur. Ses puissantes mandibules déchiquettent volontiers chenilles et larves de rencontre. Surtout pour alimenter le couvain. Voilà donc un utile auxiliaire au jardin. Parfaitement inoffensif. A condition de ne pas approcher trop près son nid alvéolé qu’il installe où il peut. Pour ne pas dire n’importe où. Sous le débord de la toiture du cabanon ou accroché à une branche. A vrai dire, ses allées-et-venues ne passent pas inaperçues. Il suffit de le laisser vivre sa vie.

Sources : 

  • Bellmann 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
  • quelestcetanimal.com
Poliste / Un jardin dans le Marais poitevin.

Un ou une poliste ? Les deux genres sont en usage. Quand au sexe, femelle et mâle se distinguent facilement, notamment à leurs antennes. Massues ou tire-bouchons. Il s’agit ici d’une jeune reine, fécondée l’automne dernier.

Début juillet 2020. Au sortir d’une corolle de bignone, un des péchés mignons du Poliste.

Les mâles (antennes enroulées) émergent en fin d’été. Ils meurent avec les premières gelées. Leur seule mission : féconder les futures reines qui, seules, passent l’hiver pour fonder de nouvelles colonies au printemps.

Mi octobre 2021. Femelle « stylopisée » : les larves parasites (petits insectes de la famille des Stylopisae) se sont insinuées sous les plaques abdominales pour s’y incruster et s’y développer. Au point de déformer et soulever lesdites plaques. La guêpe délaisse alors sa colonie. Elle butine et chasse pour subvenir aux besoins des intrus qui siphonnent ses fluides internes.

Début septembre 2022. D’une couronne de petites fleurs l’autre, sur une tige de Lycope d’Europe.