Une précoce et discrète abeille sauvage. Le petit Andrène cul-rouille et son emblématique houppette de soies rousses…
Un arrière train roux pour une abeille sauvage ou un bourdon ? On a ainsi déjà pu rencontrer ici l’Anthophore fourchue, l’Osmie cornue et sa cousine l’Osmie rousse. Mais également le Bourdon des pierres, le petit Bourdon des prés et le Bourdon grisé… Aucun risque de confusion cependant avec l’Andrène cul-rouille (Andrena haemorrhoa) !
L’attribut de cette très petite abeille solitaire est en effet le plus original qui soit : un discret toupet orangé à la pointe d’un abdomen par ailleurs noir, luisant et quasi glabre.
Les soies des pattes aussi sont orangées. Et l’épaisse toison du thorax prend des reflets roux sous le soleil printanier. Pour autant, avec moins d’un centimètre de long et une silhouette fluette, l’Andrène cul-rouille fait figure de gringalet au regard de la plupart des butineurs de ce début avril. Il n’en compte pas moins, notamment sur les arbres fruitiers, parmi les pollinisateurs les plus actifs du jardin.
En savoir plus :
- Bellmann 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Boyer 2015, Abeilles sauvages, Ulmer.
- Vereecken 2018, Découvrir et protéger nos abeilles sauvages, Glénat.
- Les andrènes avec le site aramel.free.fr