Le temps des amours, façon Cigognes blanches, à quelques encablures du jardin. Construction du nid et parades nuptiales au programme.
Familière du Marais poitevin, la Cigogne blanche apprécie plutôt les paysages ouverts. Particulièrement les vastes prairies humides des marais desséchés. À l’ouest de la Venise verte. L’exception confirmant la règle, c’est pourtant là qu’un couple vient d’élire domicile, dans le marais boisé des Épineaux, entre Magné et La Garette.
La construction du nid va bon train. Au sommet d’un vieil arbre mort décapité par la tempête. Pas besoin d’aller chercher les matériaux très loin. Un récent chantier d’émondage de frênes têtards a laissé une multitude de branchettes à disposition.
La collecte est rapide. Monsieur et Madame ont ainsi tout leur temps pour explorer leur nouveau terrain de chasse. Entre deux parades nuptiales.
Le jeu n’est pas très discret. Avec de longs claquements de becs qui s’entendent loin à la ronde. Et d’étranges contorsions énamourées du cou… Tout cela à proximité d’une piste cyclable rejoignant Coulon. Heureusement, les prairies alentour sont encore gorgées d’eau après les inondations du début février. Impossible de s’approcher. Tant mieux. De quoi préserver quelque temps l’intimité des tourtereaux !