
Claquements de bec et contorsions du cou pour de longues parades nuptiales haut perchées !
Le temps des amours, façon Cigognes blanches, à quelques encablures du jardin. Construction du nid et parades nuptiales au programme.
Familière du Marais poitevin, la Cigogne blanche apprécie plutôt les paysages ouverts. Particulièrement les vastes prairies humides des marais desséchés. À l’ouest de la Venise verte. L’exception confirmant la règle, c’est pourtant là qu’un couple vient d’élire domicile, dans le marais boisé des Épineaux, entre Magné et La Garette.
La construction du nid va bon train. Au sommet d’un vieil arbre mort décapité par la tempête. Pas besoin d’aller chercher les matériaux très loin. Un récent chantier d’émondage de frênes têtards a laissé une multitude de branchettes à disposition.
La collecte est rapide. Monsieur et Madame ont ainsi tout leur temps pour explorer leur nouveau terrain de chasse. Entre deux parades nuptiales.
Le jeu n’est pas très discret. Avec de longs claquements de becs qui s’entendent loin à la ronde. Et d’étranges contorsions énamourées du cou… Tout cela à proximité d’une piste cyclable rejoignant Coulon. Heureusement, les prairies alentour sont encore gorgées d’eau après les inondations du début février. Impossible de s’approcher. Tant mieux. De quoi préserver quelque temps l’intimité des tourtereaux !
- En savoir plus sur la Cigogne blanche avec la LPO
- Reportage de FR3 Nouvelle-Aquitaine sur la nidification des cigognes en Charente.

Prière de ne pas déranger. Mieux vaut observer l’installation du couple depuis le chemin avec une bonne paire de jumelles…

Si la Cigogne blanche préfère d’ordinaire les horizons plus amples pour nicher, elle ne dédaigne pas pour autant les marais boisés pour une simple halte. Ici en août 2019, justement dans le marais des Épineaux, non loin du nid actuellement en construction.

Particulièrement bas, le marais des Épineaux est immanquablement envahi par les crues hivernales ou printanières de la Sèvre niortaise.


Un bec si puissant pour de si petites proies !
Ce matin, le vieux mâle est accompagné d’un de ses rejetons. Les ailes déjà verdâtres, la tête et le poitrail juvénile encore mouchetés, celui-ci arbore un début de calotte rouge. Mais toujours pas de tâche noire autour des yeux. Mâle ou femelle ? La couleur de la future moustache (noire pour Madame, rouge pour Monsieur) le dira bientôt.
Quand l’apprentissage du 

On a vu la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) tenir la dragée haute à ces galopins de
comparable d’un sexe l’autre. Grisâtre dessus, blanchâtre dessous. Encore que, noire ou rousse, la couleur de la calotte se diffuse ici et là, sur la nuque, la poitrine et les ailes.
fruitiers et les arbustes du jardin lui conviennent parfaitement, comme les haies, les taillis et les broussailles de ses abords.