La Marginée

La Marginée.

Dans la série des papillons nocturnes bien visibles le jour : la Marginée est facilement reconnaissable à ses taches périphériques, brun-noir, sur fond crème.

La Marginée.Voilà un joli et sobre papillon de nuit, familier des zones humides, notamment des peupleraies. De nuit certes mais la Marginée (Lomaspilis marginata) ne dédaigne pas voleter le jour, dans la fraicheur des sous-bois et des haies. Ici dans le jeune feuillage de l’aubépine.

Si elle se réfugie parfois sous les feuilles, il n’est pas rare de la rencontrer, relativement bien en vue, les ailes grandes ouvertes. Une position plutôt rare chez les papillons nocturnes. Elle révèle alors, sur une dominante blanc laiteux, de larges taches irrégulières en périphérie. Hésitant entre le chocolat et le café noir, selon la réverbération du soleil. Le tout souligné d’une marge brun foncé.

La Marginée vient d’émerger, après un long hivernage, enterrée sous la litière de feuilles mortes, sous forme de chrysalide. Jusqu’en août-septembre, ses chenilles – de type arpenteuses – se développeront dans les arbres, peupliers et saules de préférence. Elles n’ont que l’embarras du choix dans le marais !

La Marginée.

Nos amis Anglais l’appellent « Clouded Border ». La Bordure ennuagée. La Marginée est membre de la grande famille des Phalènes, comme le Géomètre à barreaux, la Phalène picotée, la Brocatelle dorée, la Boarmie pétrifiée, l’Alternée ou l’Acidalie dégénérée… Avec pour point commun, dans des formes très diverses, les fameuses chenilles arpenteuses.

Comme la plupart des papillon de nuit, la Marginée se réfugie à l’arrière des feuilles lorsqu’en est en danger.

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