La Pyrale des buissons

La Pyrale des boissons.

Toutes les pyrales ne sont pas ravageuses des cultures ! Les chenilles de la Pyrale des buissons préfèrent le plantain des prairies.

Sur une feuille de Plantain lancéolé, une des plantes-hôtes favorites de la Pyrale des buissons.

Revoilà la discrète silhouette triangulaire des pyrales. Mais, pas de panique, les chenilles de celle-ci ne s’attaquent ni au buis, ni aux légumes, ni au maïs, ni à la menthe…Comme son nom ne le suggère pas, la Pyrale des buissons (Pyrausta despicata) préfère confier sa progéniture aux prairies alentours. Avec une préférence pour le plantain, actuellement en fin de floraison.

Au repos, elle garde les ailes antérieures à demi écartées. Elle dévoile ainsi un peu des postérieures, brun foncé, barrées d’une large bande irrégulière et d’une ligne plus fine, toutes deux jaune-beige. Avec un clin d’oeil à l’abdomen, noirâtre, rythmés de fins anneaux blanc-crème.

La dominante des ailes antérieures est très changeante d’un individu l’autre. Sans toutefois égaler l’éclat de la Pyrale pourprée. Ni même de la Pyrale de la menthe. L’impression est le plus souvent assez terne, avec un camaïeu de brun plus ou moins clair, de gris, de beige et de chamois. Voire de roux ici sur le thorax.

La Pyrale des buissons.

Il existe un bon millier d’espèces de pyrales, souvent nocturnes, avec des livrées plus ou moins délavées. La Pyrale des buissons volète plutôt le jour, dans la végétation basse des prairies. Et dans les allées du jardin !

Plongée dans la corolle d’un bouton d’or.

 

En savoir plus :

Lumineuses cousines

Même (petite) taille, même silhouette triangulaire mais une dominante rouge et or beaucoup moins discrète pour la Pyrale de la menthe (P. Aurata)…

… et plus encore pour la Pyrale pourprée (P. Purpuralis) !