Des loches en étrenne !

Loche sur feuille d'artichaut / Un jardin dans le Marais poitevin.

Il ne manquait plus que les loches s’en mêlent ! Sans crier gare. Et avec un bel appétit. Cet hiver est décidément surprenant.

Loche / Un jardin dans le Marais poitevin.Après les chenilles de la Piéride, les loches ! Et dire qu’il n’y en a pas eu de tout l’été. Canicule oblige. Ni même en automne. Il a fallu donc attendre Noël pour voir les limaces réapparaître. En force. Mais d’une seule espèce. Allez savoir pourquoi !

De grosses loches claires marbrées de brun qui, semble-t-il, n’avaient pas mangé depuis quelque temps. Elles se sont concentrées sur deux cibles privilégiées : les artichauts et les choux blancs. Dommage qu’hérissons, carabes et staphylins soient quant à eux restés en « mode hiver ». Ils auraient pu se régaler.

Des loches, en veux-tu, en voilà, mais pas d’escargots. Ils semblent raisonnablement calfeutrés dans les haies. Même s’il ne faut jurer de rien cette année. Va-t-on voir ressortir les Petits gris pour le Jour de l’an ?

Loche / Un jardin dans le Marais poitevin.

Faute de hérissons et autres prédateurs en cette saison, pas d’autres solutions que la collecte.

Pas de trêve des confiseurs cette année pour les ravageurs. Quelques jours avant Noël, ce sont les chenilles de la Piéride qui sont passées à l’attaque ! Le revers d’un long été indien. L’interminable douceur de l’automne a permis l’éclosion des oeufs qui, normalement en cette saison, sont éliminés par les premières gelées.

Photos Fernand ©