La phacélie prépare le printemps

Phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.

Tout dort au jardin en décembre ? Voire. Pendant les mois d’hiver, la phacélie décompacte et nourrit le sol du potager.

Phacélie / Un jardin dans le Marais poitevin.

En hiver, le jardin est moins au repos qu’on ne le dit ! Discrètement, la phacélie est au travail et prépare le prochain printemps. En perspective des premières plantations et de l’accueil des premiers butineurs.

Pendant ce temps-là, fraises, artichauts, aromatiques, bulbes et vivaces sont plus ou moins en dormance. Mais choux, épinards, salades, raves et mâche, notamment, n’ont pas dit leur dernier mot. Loin de là. Et, déjà, les premières pousses d’ail, d’échalote, d’oignon, de petit pois et de fève sortent de terre.

Engrais vert

Reste qu’un bonne moitié du potager est en attente des beaux jours. Pour lui éviter lessivage et bétonnage sous les pluies d’hiver, une partie a reçu un couvert de feuilles mortes, une autre d’engrais vert, en l’occurrence de phacélie. Semée en automne, elle fleurira dès les premiers beaux jours. Et ses racines et son dense feuillage qui évoque la fougère auront fait le job. Décompactage et fixation d’azote. Fauchée au fur et à mesure des besoins, elle sera incorporée au sol qui, ainsi enrichi, après quelques semaines, sera prêt à accueillir les premières plantations. Notamment de tomate.

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Dès les premiers beaux jours, la généreuse floraison de la Phacélie constitueront un excellent comité d’accueil pour les butineurs, abeilles, bourdons et papillons. Ici, la petite Aurore.

Le petit Bourdon des prés parmi les longues étamines violacées de la phacélie.

Amateur de pollen, le Lepture fauve ne résiste pas à celui de la phacélie.

Photos Fernand ©