Les générations de Syrphe porte-plume se succèdent sans discontinuer depuis le mois de mars. Jusqu’à la fin de l’automne. Au grand bénéfice du jardin.
C’est un des plus petits syrphes du jardin. Moins d’un centimètre. Un des plus assidus aussi. Le Syrphe porte-plume (Sphaerophoria scripta) tient son nom de la silhouette du mâle. Un long abdomen cylindrique et étroit. Avec un dernier segment dont le dessin évoque une « plume sergent-major » tachée de brun rougeâtre comme au sortir d’un encrier !
Son décor présente par ailleurs diverses nuances de jaune. Pâle sur la face et les antennes. Citron sur la demi-lune du scutellum et les taches latérales du thorax. Plus orangé sur les larges bandes qui rythment l’abdomen. Du moins pour le mâle. Outre les yeux disjoints, la femelle se distingue en effet par des rayures plus étroites et plus claires sur un abdomen plus ample et pointu.
Comme la plupart des syrphes, des corolles ou ceinturé notamment, c’est un actif butineur au vol stationnaire à l’approche des fleurs. Et ses précieuses petites larves syphonneuses de pucerons sont d’autant plus omniprésentes au potager que le Syrphe porte-plume est très prolifique. Et se développe rapidement. Jusqu’à neuf générations annuelles !
Au fil des saisons :
Sources :
- La famille des syrphes avec le site caramel.free.fr
- Le Syrphe porte-plume avec le site quelestcetanimal.com