Évidemment elle peut malmener quelques fleurs mais que serait le jardin au printemps sans la compagnie de la rutilante Cétoine dorée ?
À vrai dire, sa couleur dominante épuise le plus souvent toutes les nuances du vert. Et ses reflets métalliques évoquent davantage le cuivre que l’or. Qu’importe. La Cétoine dorée (Cetonia aurata) a des allures de bijou. D’autant qu’on la découvre le plus souvent au creux des fleurs. Et pour cause !
Comme ses cousines, le Drap mortuaire et la Cétoine marbrée notamment, elle broute plus qu’elle ne butine. Amatrice de nectar et de pollen, elle ne se contente pas de lécher nectaires et anthères. Elle les boulotte ! Autant dire que, là où elle passe la fructification est souvent compromise. Pas de quoi s’affoler tant qu’il n’y a pas véritablement d’invasion. Sinon, il suffit de ramasser le surnombre. Elle est si facile à repérer et à « cueillir » !
En fin de printemps, les femelles recherchent des matières végétales en décomposition pour y installer leurs oeufs. Vieille souche ou tas de compost notamment. Les larves vont s’y développer pendant deux à trois ans. Les meilleurs composts passent ainsi par cette « digestion ». On pardonnera donc volontiers aux cétoines quelques fleurs grignotées !
Quelques cousines