Mini autant qu’hyperactives. Les premières ouvrières du Bourdon des prés sont arrivées ! Les fleurs de pommiers sont entre de bonnes pattes.
C’est sans nul doute le plus petit bourdon du jardin. Même la reine du Bourdon des prés (Bombus pratorum) peine à friser le centime et demi ! Cela ne l’empêche pas d’être très précoce. On la voit ainsi chaque année, dès fin février, début mars, au rendez-vous du romarin en fleurs. Les pattes arrière chargées de pollen.
Les colonies terricoles sont maintenant fondées. Et voici les premières ouvrières qui émergent… Plus riquiqui encore. Moins d’un centimètre assurément. D’autant qu’elles ont l’habitude de butiner avec l’abdomen ramené vers l’avant. Une petite boule de poils !
La dominante est noire, avec un collier jaune vif aux épaules et un large toupet roux sur l’arrière train. À ne pas confondre avec les petites ouvrières du Bourdon des saussaies. Voire du Bourdon terrestre. Celles-ci sont presqu’aussi mini et tout aussi actives actuellement. Le collier jaune est plus terne. Avec une ceinture à l’avenant. Et surtout, pas de toupet roux, mais le « cul blanc ».
Quelle que que soit l’espèce, les premières ouvrières du printemps sont ainsi de très petite taille. Puis, chaque colonie devenant moins précaire, les troupes seront mieux préparées et mieux nourries. Pollen et nectar afflueront alors sans que la reine ait besoin de sortir. Avec pour seules missions de pondre et de prendre soin de sa progéniture. C’est pourquoi les ouvrières suivantes seront progressivement plus costaudes.
Sources :
- Bellmann 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Les bourdons avec le site aramel.free.fr