
Un petit syrphe trapu aux reflets métalliques bronzés. L’Éristale aux yeux mouchetés est inféodé aux zones humides.
On a déjà rencontré ici l’Éristale bronzé (Eristalinus aeneus), alias l’Éristale aux yeux mouchetés, en automne, sur les capitules du Bident feuillé. Le revoici au printemps sur la sariette en fleurs. Il est vrai que ce petit syrphe trapu est quasi omniprésent dans le marais. De mars à novembre.
Quelle que soit la saison, quels yeux ! Énormes, beiges, mouchetés de brun rougeâtre. Pour le reste, la dominante brun foncé s’illumine de reflets métalliques bronzés, voire cuivrés selon l’orientation. Si le thorax présente des zébrures crème, aucune tache sur le court abdomen. Finement velu, l’ensemble rutile sobrement au moindre rayon de soleil.
Voilà une mouche inféodée aux zones humides. Comme chez la plupart des éristales, ses larves se développent les mares, les baisses et les fossés peu profonds. Elles s’y repaissent des matières organiques en voie de décomposition.

En savoir plus :
- La famille des Syrphes avec le site aramel.free.fr
- L’Éristale bronzé avec le site galerie-insectes.com


Il est certes plus courtaud que la plupart des autres 



Nos amis Anglais l’appellent le Syrphe des marais. Comme toutes les mouches de son genre, l’Hélophile suspendu (Helophilus pendulus) apprécie en effet les prairies humides. Il y installe ses larves, dans les eaux chargées de matières organiques des baisses ou des fossés envasés.

