Pollinisation des pommiers au printemps, dégustation de pulpe sucrée en automne : la juste récompense du Vulcain !
Finie l’abondance. Dans le jardin plus que gorgé d’eau, même cosmos, dahlias, bourraches et zinnias ont lâché prise, dépenaillés à force de trombes et de bourrasques. Seules quelques sauges résistent encore. Mais il faut se faire une raison. Il n’y a plus guère de nectar à se mettre sous la trompe.
Heureusement, il reste les pommes au sol ! Après le coup de grâce porté par les tempêtes successives, il n’y a que l’embarras du choix pour le Vulcain. Cela dit, mieux vaut laisser les fruits fraichement tombés aux frelons asiatiques. À quoi bon être plus royaliste que le roi ! D’autant que les pommes sont tellement meilleures après leur passage…
Certes, ils les ont profondément creusées, quasi entièrement évidées, mais il y reste assez de pulpe blette facilement accessible pour un papillon. Un jus sucré aussi revigorant que l’avait été celui des mirabelles puis des reines-claudes sous le soleil de l’été. Juste retour des choses pour un des pollinisateurs les plus familiers du verger.
Après les mirabelles…
D’une génération l’autre
En savoir plus :
- Moussus, Lorin et Cooper, 2022, Guide pratique des papillons de jours, Delachaux et Niestlé.
- Le Vulcain avec le site quelestcetanimal.com
- La migration du Vulcain avec le site 7.inra.fr