
Gris-sale le plumage du jeune cygne ? Il n’en finit pourtant pas de le nettoyer. Un véritable contorsionniste !
Ce n’est plus vraiment un poussin. Presqu’adulte et déjà solitaire. Le jeune cygne ne pourra compter que sur lui-même pour passer l’hiver. Autant être propre !
Méthodiquement, il peaufine sa toilette face au jardin.
Mais pourquoi tant d’ardeur ? Sans doute veut-il se débarrasser de quelque parasites par trop envahissants. Alors tout y passe ! Et plutôt deux fois qu’une. Son long cou flexible est bien utile pour aller fouiller et refouiller jusque sous les aisselles de ses grandes ailes. En tirant un peu, il parvient même à atteindre le croupion.
Intrigué peut-être par toutes ces contorsions, un colvert a la malencontreuse idée de venir cancaner un peu trop près. Mal lui en prend. Sifflements, coups de bec, battements d’ailes : le goujat est chassé illico et sans ménagement. Car on ne plaisante pas avec la dignité d’un cygne !



Elle n’a pas le long bec de la 

Elle n’a apparemment pas son nid au jardin. Mais elle le visite volontiers. Discrètement. Jusqu’alors à l’abri du feuillage, la Sittelle apparait désormais à découvert dans son exercice favori : l’exploration des écorces. Elle bien équipée pour cela. D’abord de solides pattes griffues presque disproportionnées pour un passereau de taille moyenne. Elle peut ainsi s’accrocher aux troncs et aux branches dans toutes les positions ! Sans être embarrassée par sa très courte queue.