Un modeste petit coléoptère bien utile. Les larves de la Cétoine à tarière participent à la décomposition des vieilles souches des arbres morts.
Plus petite encore que le Drap mortuaire, la Cétoine à tarière, alias la Cétoine punaise (Valgus hemisterus) présente une livrée tout aussi tristounette. La dominante est noire, à peine rehaussée par les stries profondes des élytres et quelques taches informes grisâtres.
Un peu comme chez la Trichie fasciée, les courts élytres ne couvrent pas l’ensemble de l’abdomen. Les deux derniers segments en débordent, pourvus d’une toison grise, fine et serrée. Il s’agit ici d’un mâle. La femelle s’en distingue en effet en arborant une puissante tarière à la pointe abdominale.
Organe de ponte, ladite tarière injecte les oeufs dans les bois plus ou moins pourris. C’est là que vont se développer les larves. Un petit coléoptère bien utile donc qui contribue notamment à la décomposition des vieilles souches d’arbres morts. On pardonnera dès lors aux adultes de brouter les fleurs au lieu de les butiner. D’autant plus facilement que les dégâts sont minimes. Sauf rare invasion. Il suffit alors de les collecter.
Sources :