Deux plantes sauvages familières des zones humides. La Pulicaire et l’Eupatoire chanvrine, le rendez-vous des butineurs de la fin d’été.
Alors que la Salicaire y jette ses derniers feux pourpres, la Pulicaire prend le relais sur les berges de la Sèvre niortaise.
Par petites taches disséminées ici et là, parfois en larges tapis remontant jusqu’au halage, elle n’en finit pas de renouveler son éclatante floraison. Les polinisateurs adorent ces gros boutons presqu’orangés enchâssés dans une fine couronne d’or.
Elle se mêle ici à l’Eupatoire à feuilles de chanvre dont les ombelles mauves commencent à passer.
Voici donc réunies deux anciennes médicinales, l’Herbe de Saint-Roch (Pulicaire) et la Chanvrine (Eupatoire), qui n’intéressent guère aujourd’hui qu’abeilles sauvages, mouches et papillons !
Sources :