Les pensées de Noël

Pensées / Un jardin dans le Marais poitevin.

En attendant les violettes sauvages du jardin, quelques pensées dans les jardinières de la maison. Un peu de couleur pour terminer l’année  !

Pensées / Un jardin dans le Marais poitevin.En place depuis quelques semaines, les pensées ont eu le temps de bien raciner et de s’épanouir. Généreuses, leurs amples corolles veloutées multiplient les nuances bleutées et violacées.

Le large pétale inférieur est conçu comme une piste d’atterrissage. Et pour que le doute ne soit pas permis, des faisceaux de stries bleu-nuit convergent vers une petite tache orangée. On ne peut pointer plus explicitement la discrète entrée du saint des saints. L’éperon nectarifère situé à l’arrière. En cette saison, les pollinisateurs ne sont pas légion. Raison de plus pour leur simplifier la vie. 

Pensées / Un jardin dans le Marais poitevin.

Photos Fernand ©

 

En décembre, vraiment ?

Bourdon en décembre 2018 / Un jardin dans le Marais poitevin.

Nous sommes ici loin de la Sèvre. Plus au sud, dans l’oasis du Père Narcisse. N’empêche. Abeilles et bourdons eux-mêmes semblent étonnés de pouvoir y butiner encore en décembre…

Abeille en décembre 2018 / Un jardin dans le Marais poitevin.La première gelée blanche de la fin novembre a sérieusement anesthésié le jardin en bord de Sèvre. Et la récente vague de fortes pluies n’a rien arrangé. Quel plaisir alors de rendre une nouvelle visite au potager du Père Narcisse. Un oasis toujours étonnamment fleuri en cette toute fin d’automne.

Dans la douceur persistante du sud-ouest, le moindre brin de soleil même très bas suffit à titiller les pollinisateurs. Nous sommes en décembre ? Vraiment ? Abeilles, bourdons et frelons ne sont évidemment plus légion. Ils n’en savourent que davantage chacune de ces désormais rares et brèves escapades dans la belle lumière dorée de l’après-midi. Leurs bourdonnements anachroniques sonnent comme autant d’heureuses parenthèses dans la venue inéluctable des mauvais jours.

Frelon asiatique en décembre 2018 .

Photos Fernand ©

 

La Symphorine tient ses promesses

Symphorine / Un jardin dans le Marais poitevin.

Les petites boules blanches de la Symphorine illuminent le jardin au bord de la petite mare. A quelques semaines de Noël.

Symphorine / Un jardin dans le Marais poitevin.On a vu tout l’été, jusqu’en début d’automne, le ballet incessant des abeilles et des guêpes dans la ramure souple de la Symphorine. Les gros bourdons n’étaient pas les derniers à venir siroter le nectar de ses délicates clochettes roses. La Guêpe potière non plus. Une attractivité étonnante pour de si discrètes et minuscules fleurs.

Les fines tiges de la Symphorine ploient aujourd’hui sous la charge au bord de la petite mare. Le feuillage est presqu’entièrement tombé et les épis mellifères ont fait place à de lourdes grappes serrées de petites boules nacrées.

Pour l’heure, les oiseaux n’osent pas trop y toucher. Ils attendent sans doute que les baies arrivent à maturité. Tant mieux pour le spectacle.

Conseil pour la plantation et l’entretien de la Symphorine avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Symphorine / Un jardin dans le Marais poitevin.

Août 2019. La Guêpe potière (Eumenes pomiformis) enfourne la tête dans les délicates petites fleurs roses pour en atteindre le nectar.

Août 2019. La Symphorine prend son temps. Elle allonge ses épis progressivement. Il faut que les fleurs terminales soient fécondées – et se transforment en capsules vertes puis en boules blanches – pour que de nouveaux boutons apparaissent…