
Pas de doute, l’automne est maintenant bien avancé. Les premières gelées arrivent. Les poêlées de choux de Bruxelles aussi.
Ils auront tout vu. De la quasi noyade printanière au brûlant soleil de l’été. En passant par la Piéride, les Coupe-bourgeons, l’Altise, la Mouche blanche…
Comme renforcés par ces épreuves et par les pluies d’automne, ils redoublent aujourd’hui de vigueur. Voici donc venu le temps de la première récolte des Choux de Bruxelles.
Certes, quelques pieds se sont mal remis du stress estival et laissent s’épanouir trop tôt leurs rejetons. Mais la plupart sont devenus de grands gaillards. Et les petites pommes se pressent, bien fermes, autour de leur solide tronc.
Il y en aura pour une bonne partie de l’hiver. Cuits à la vapeur, ils ont assez de personnalité pour être simplement braisés. Mais une fondue d’oignons et quelques lardons ne gâteront rien. En attendant, les gelées peuvent venir. Ils n’en seront que plus savoureux.
Conseils pour la culture du chou de bruxelles avec le site plandejardin-jardinbiologique.com


Des p’tits trous, toujours des p’tits trous… Minuscule coléoptère noir, l’Altise du chou n’est pas facile à repérer mais elle est vite trahie par ses dégâts sur les jeunes plans de choux. Son terrain de jeu favori. Inutile d’essayer de l’attraper, la poinçonneuse saute aussi vivement qu’une puce ! Elle n’a guère de prédateur mais n’aime pas l’humidité. Paillage des pieds et arrosage en pluie fine du feuillage l’invitent à aller voir… ailleurs !

Mieux vaut ne pas attendre l’invasion des chenilles de la Piéride du chou ! Il suffit d’inspecter le revers des feuilles régulièrement pour « récolter » les éventuelles petites plaques d’oeufs jaunes.



Pourquoi ne pas oser en effet cet original duo ? Attention, il s’agit bien des orties fauchées en fin d’été et qui, l’humidité revenue, tentent actuellement une nouvelle pousse. On prendra soin de cueillir uniquement la pointe terminale. En supprimant ce qu’il reste des bouts de tige. On fait ainsi fondre les seules petites feuilles tendres dans du beurre.

La troisième tentative aura été la bonne. Les deux premières étaient vouées d’avance à l’échec, malgré l’arrosage, dans la torpeur de cet interminable été. Mais allez donc faire entendre raison à un jardinier obstiné !
Et voilà un rang supplémentaire déjà plein de promesses. Sans doute faudra-t-il ouvrir la récolte ici. Les épinards ne sont pas réputés pour apprécier les transplantations, avec un sérieux risque de trop rapide montée à graines.