Une petite énigme de temps à autre sur la page d’accueil. Et la réponse ici. Toujours en lien avec les insectes, les oiseaux, les plantes sauvages ou les légumes du jardin naturellement.
Vous avez dit des fraises ?
Les drôles de « fruits » du Trèfle fraisier dans les allées du jardin. En fait, une enveloppe collective et vésiculeuse pour ses mini gousses, le temps de la maturation de ses minuscules graines. Lire la suite
Un petit paquet d’écume
C’est le « crachat de coucou », autrement-dit la sécrétion spumeuse produit par la femelle Cercope puis par ses larves pour assurer une régulation thermique et décourager les prédateurs.
Le noisetier en fleurs
Si, si, il s’agit bien de fleurs ! Fleurs femelles de noisetier plus précisément. La fécondation du toupet de stigmates pourpres viendra des chatons mâles d’un arbre voisin. Avec la complicité du vent.
La nymphe de la Coccinelle à sept points
Une sorte de chrysalide cramponnée ici sur un épi d’orchis bouc en formation. La larve s’y transforme lentement en coccinelle. Il faut environ une semaine pour que s’opère la métamorphose.
Le C blanc de Robert le diable
Ce signe blanc, au revers des postérieures, est la « marque de fabrique » de Robert le diable. De mars à novembre, en deux générations, ce papillon se distingue également par ses ailes très découpées.
Frelon opportuniste
S’il est réputé redoutable chasseur, le Frelon européen est aussi opportuniste. Une proie prisonnière d’une toile d’araignée ? Il ne résiste pas. Ici un criquet chipé au nez et à la barbe de la maîtresse des lieux.
La Tachinaire corpulente
La plus grosse des mouches : une tête jaune orangé sur une silhouette massive à dominante noire. La Tachinaire corpulente est parasite notamment de la chenille du Bombyx du chêne. Lire la suite.
La galle du peuplier
C’est la piqure d’un puceron (Pemphigus spirothecae) qui a provoqué le gonflement et la torsion des fibres. Pour mieux y loger sa progéniture. Celle-ci hiverne dans les anfractuosités de l’écorce des peupliers.
Les turricules de l’automne
En automne, les lombrics remontent des profondeurs et travaillent pour nous les couches superficielles du sol. Décompactage, aération… Alors vivent les vers de terre et leurs turricules : ces petits petits amas de portillons témoignent d’un réseau de fines galeries souterraines en construction. Et d’une terre en bonne santé au potager ! En savoir plus
La ponte de la Tenthrède du rosier
Pour assurer la protection de ses oeufs, la Tenthrède du rosier incise une jeune pousse, à l’aide de son ovipositeur en forme de scie. La ponte a lieu au fur et à mesure de la progression de l’entaille. Avec le dépôt d’une substance blanchâtre qui facilite de la cicatrisation. Après incubation, la cicatrice craque, s’ouvre et libère les minuscules « pseudo-chenilles ». En savoir plus
Le nid de l’Isodonte mexicaine
Un bouchon d’herbe sèche. Au bout d’un tube de bambou sur la planche des tomates. C’est une guêpe noire, l’Isodonte mexicaine, qui a ainsi « fermé la porte » de son nid, après y avoir aménagé une dizaine de cellules pour autant de futures larves. Avec leur garde-manger : une sauterelle vivante (mais anesthésiée) dans chaque cellule. En savoir plus
Graines de Pensée
Dans les jardinières, ici des pensées, on a l’habitude, à juste titre, de supprimer les fleurs fanées pour ne pas fatiguer la souche. On peut toutefois en laisser quelques unes venir à maturité. Le fruit sec ouvert est assez joli, débordant de graines dorées. Une dizaine dans chacune des trois petites coupes ovales. Reste à les récolter et à les garder au sec. Semis cet été pour de nouvelles jardinières à l’automne.
Les graines du Bident
Le Bident feuillé tient son nom des deux petites pointes qui hérissent chacune de ses graines. Finement barbelées, elles s’accrochent aux poils des animaux pour en assurer la dispersion… En savoir plus
La rosette de l’Orchis bouc
En stand by tout l’hiver, la rosette de l’Orchis bouc s’élancera au printemps prochain. Et sa haute hampe florale épanouira ses étranges corolles en mai-juin, lanière après lanière… En savoir plus
La Mineuse de l’oseille
Un petit vers né d’un oeuf injecté par une mouche entre les deux épidermes. Pas de galerie pour la Mineuse de l’oseille mais une « cloque » qui s’élargit de jour en jour… En savoir plus
Le zigzag de l’Épeire fasciée
Comme une signature. Un zigzag d’épaisse soie blanche, à la verticale, pour tendre et renforcer la toile de l’Épeire fasciée. La superbe araignée aux rayures blanches, noires et jaunes.
Le nid de la Guêpe potière
Un petit « pot » de terre accroché à une herbe. La Guêpe potière en a façonné plusieurs pour héberger sa progéniture : un oeuf par pot… Avec une chenille pour assurer le casse-croute de la future larve.