Le plus grand des papillons blancs du jardin. La Piéride du chou est de bonne compagnie. À condition de traquer ses oeufs au revers des feuilles de chou !
Curieusement, la Piéride du chou (Pieris brassicae) n’avait pas encore trouvé place dans cette chronique et sa galerie d’une cinquantaine de papillons ! C’est pourtant, et de très loin, l’espèce la plus nombreuse au jardin. Du début du printemps jusqu’au bout de l’automne. Parfois même au delà.
La confusion est possible avec sa cousine la Piéride du navet, notamment, avec laquelle elle partage livrée blanche, taches noires et revers jaune aux postérieures. Mais, de plus grande envergure, elle se distingue d’abord par une large marque noire, en forme de faucille, à la pointe des antérieures. Quel que soit le sexe.
Une histoire de points
La femelle est facilement repérable à sa ponctuation – deux points et une petite virgule noires – en face dorsale des antérieures. Le mâle en est dépourvu. Mais l’un et l’autre présentent deux points noirs au revers bordé de jaune des antérieures, et, en face dorsale, un « demi-point » noir en bordure avant des postérieures. Vous avez suivi ?
Omniprésente ou presque, elle est de bonne compagnie. Pour autant, elle ne se laisse pas approcher facilement. Même lorsqu’elle butine. Encore moins dans ses patrouilles au potager. Difficile dès lors de voir la femelle pondre. C’est toujours au revers d’une feuille de choux. Des petites plaques d’oeufs jaunes qu’il est aisé de collecter pour éviter l’invasion des chenilles. Une minutieuse inspection hebdomadaire suffit généralement. Mais gare au relâchement dans la vigilance !
En savoir plus sur la Piéride du chou avec le site insectes-net.fr
Quelques cousines