Le relais des rudbeckias

Rudbeckias et Azuré commun.

Belle transition entre l’été et l’automne, la large touffe dorée des rudbeckias régalera abeilles et papillons jusqu’en octobre.

Rudbeckias et Eucère dentée, mâle.

Immanquable avec ses spectaculaires antennes, Monsieur Eucère dentée visite chacun des fleurons jaunes en périphérie du coeur noir.

Le relais est chaque année bien orchestré entre les marguerites blanches et les rudbeckias. Ainsi, après un éclatant début d’été, les premières baissent-elles le nez comme pour tirer leur révérence. Or, depuis quelques temps déjà, la large touffe des seconds est plus fringuante que jamais.

Elle s’apprête à jouer les prolongations pour saluer l’automne de ses mille et un feux dorés. Les butineurs ne perdent pas au change ! Papillons et abeilles sauvages ont tôt fait de repérer et de butiner les petits fleurons jaunes qui perlent en périphérie du coeur noir. Et ce n’est pas un hasard si les agrions du jardin viennent s’y poster à l’affût : les petites mouches en quête de pollen en feront les frais !

Contrairement aux marguerites, les capitules de rudbeckias de baissent pas le nez quand ils arrivent à maturité. Fiers comme Artaban jusque dans le dessèchement. Il est alors temps de les couper, au fur et à mesure, pour stimuler le renouvellement de la floraison. Jusqu’aux premiers frimas. Si tout va bien.

Source :

Le petit Azuré commun : la légère ondulation des ailes pendant le butinage dévoile un peu de l’avers bleu ciel finement bordé d’une frange blanche et d’un liseré noir. Un mâle donc.

Rudbeckias et Mégachile sp.

Petite Mégachile sp. bien placée pour accéder à la fois au nectar, à la base de chaque pétale, et au pollen des petits fleurons jaunes en périphériques du coeur noir.

Rudbeckias et Agrion à larges pattes.

Gare à l’Agrion à larges pattes ! À l’affût, il guette les petits insectes en quête de pollen.

Mouche-scorpion mâle en chasse. On voit bien ici le long rostre armé de mandibules dont il use pour broyer ses proies.

La voilure de cet Amaryllis a perdu de son éclat ! On ne perçoit qu’à peine les deux pupilles blanches de l’ocelle noir. En bout de course, sans doute, le petit papillon a bien besoin de se requinquer !