Les petites boules blanches de la Symphorine illuminent le jardin au bord de la petite mare. A quelques semaines de Noël.
On a vu tout l’été, jusqu’en début d’automne, le ballet incessant des abeilles et des guêpes dans la ramure souple de la Symphorine. Les gros bourdons n’étaient pas les derniers à venir siroter le nectar de ses délicates clochettes roses. La Guêpe potière non plus. Une attractivité étonnante pour de si discrètes et minuscules fleurs.
Les fines tiges de la Symphorine ploient aujourd’hui sous la charge au bord de la petite mare. Le feuillage est presqu’entièrement tombé et les épis mellifères ont fait place à de lourdes grappes serrées de petites boules nacrées.
Pour l’heure, les oiseaux n’osent pas trop y toucher. Ils attendent sans doute que les baies arrivent à maturité. Tant mieux pour le spectacle.