Hortensias : la dernière bravade

Hortensia, la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.

À quelques semaines de l’hiver, les hortensias n’auront bientôt plus de feuilles. Normal. Et leurs fleurs retrouvent leur éclat !

Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.Décidément, cette année, les hortensias n’en finissent pas d’étonner ! S’ils ont commencé à perdre leur feuillage, leur floraison amorce un nouveau virage coloré. Le dernier sans doute. Rouge intense au printemps, on l’a vu s’estomper pour devenir presque sépia en août. Avant d’adopter le pastel au sortir de la canicule, dans une étrange dominante crème discrètement Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.veinée de vert et de rose pâle.

Et voilà le rose pimpant de retour ! Certes quelques fleurs ont fané ici et là, mais les gros bouquets ont retrouvé leur éclat. Comme une ultime bravade avant les premières vraies gelées. Il y a seulement deux ou trois semaines, ils faisaient encore pâle figure dans le vert soutenu du feuillage. Mais rira bien qui rira le dernier.

Conseils d’entretien pour l’hortensia avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.

Au sortir de la canicule, les hortensias semblaient mal en point, perdant leurs vives couleurs pour adopter ici la sépia, là le pastel… Et les voilà qui retrouvent du peps ! Comme quoi, il ne faut jamais désespérer avec les hortensias. Et ne jamais en supprimer les fleurs avant qu’elles ne soient complètement desséchées, à l’occasion d’une légère taille de remise en forme.

Photos Fernand ©

 

Campanules des murailles : le retour

Campanules des murailles / Un jardin dans le Marais poitevin.

Les premières pluies de cet interminable été indien réussissent aux Campanules des murailles. Aux Impatiens aussi. Joli baroud d’honneur en cet fin octobre…

Campanules des murailles et Impatiens / Un jardin dans le Marais poitevin.Les campanules des murailles reprennent du poil de la bête, au pied des murs de la maison comme dans le brasero mexicain qui les héberge depuis quelques années.

Bien-sûr, cette timide floraison automnale n’a rien de comparable avec les superbes ruissellements bleus du printemps ! Mais, épargnées par un soleil désormais moins cuisant, les voilà boostées par le retour des pluies, bien plus vivifiantes que les arrosages.

Tout à côté, les impatiens aussi apprécient l’humidité de cet été indien. Un dernier baroud d’honneur pour les unes et les autres. Mais si les impatiens ne tarderont à « fondre » avec les premières gelées, les campanules en ont vu d’autres ! Se recroquevillant bientôt, les increvables repartiront de plus belle en avril prochain.

Photos Fernand ©

 

La Linaire bâtarde

Fleur de Linaire bâtarde.

Discrète entre les discrètes, la Linaire bâtarde s’insinue facilement au potager. Ses charmantes petites fleurs méritent un peu d’attention.

Fleur de Linaire bâtarde.Et si on parlait de plantes et de fleurs sauvages plutôt que de « mauvaises herbes » ? Celle-ci tente discrètement sa chance au bord d’une allée. Tiges et feuilles velues, la Linaire bâtarde commence à ramper au plus près d’une planche de salades, profitant un peu de l’arrosage. 

Avec son port gracile, elle passe presque inaperçue, à peine trahie par les éclats jaunes de ses fleurs minuscules. D’un joli brun violacé, la lèvre supérieure de la corolle se redresse pour ouvrir la voie du nectar aux pollinisateurs.

La lèvre inférieure, jaune pâle, est parfois teintée de brun. Elle prend la forme d’un gouttière à trois lobes qui facilite aussi le chemin vers le calice. Le poids de l’insecte fera le reste pour « ouvrir le clapet ».

En savoir plus sur la Linaire bâtarde avec le site abris.snv.jussieu.fr

Fleur de Linaire bâtarde.

Tout en dessous, un long éperon blanc. Il prend le plus souvent appui sur le feuillage et maintient ainsi le port dressé de ces gueules de loup miniatures !

Épi floral de la Linaire commune.

Plus spectaculaire, avec ses épis jaune pâle et jaune orangé, hauts dressés, la Linaire commune n’a aucun mal à séduire la pollinisateurs. Ici un petit Bourdon des champs.

Photos Fernand ©