Leurs fleurs sont aussi nombreuses que minuscules : voici trois « mauvaises herbes » appréciées des butineurs. Et excellents couvre-sol.
Tout un automne et un long hiver de pluies ! Voilà déjà plus de cinq mois que les planches cultivées du jardin sont inaccessibles. Et la terre y reste engorgée. Il faudra des semaines d’anticyclone pour qu’elle puisse se ressuyer avant les travaux de printemps. En attendant, vive le couvert des plantes sauvages !
La grande douceur hivernale a favorisé leur développement. Tant mieux. Ainsi la pluie n’a-t-elle pas battu et bétonné les planches qui n’ont pas eu la chance d’un manteau de feuilles mortes ou d’engrais vert. Et, en ce début de printemps, leur abondante floraison est très appréciée des butineurs !
De ce point de vue, le tiercé gagnant des « mauvaises herbes » distingue sans conteste le Lamier pourpre (Lamium purpureum), la Véronique de perse (Veronica persica) et le Lierre terrestre (Glechoma hederacea). Les unes et les autres ont par ailleurs en commun un enracinement léger. Elles seront d’autant plus faciles à arracher, le moment venu, au fur et à mesure de la reprise des semis printaniers et des plantations.