
Le farci poitevin, c’est chacun sa recette ! Avec tout ce qui est vert au jardin ou presque. À commencer naturellement par le chou frisé.
A vrai dire, il n’y a pas vraiment de saison pour le farci poitevin. Encore faut-il avoir des choux sous la main. Et plutôt des choux frisés. Ceux du jardin viennent d’emboiter le pas aux cabus tout proches et commencent à pommer. Ils seront parfaits dans quelques semaines. Peu peu qu’il pleuve bientôt. Et que la Piéride continue à les ignorer.
Pourquoi pas quelques orties ?
Pour enrichir la préparation, outre les oignons, l’ail et la poitrine de porc (avec la couenne évidemment ), le potager n’est pas en peine ! Tout ce qui est vert, ou presque, sera le bienvenu. Oseille, épinards, bettes, persil et même salade. La légère amertume de la scarole fera merveille.
Certains ajoutent du poireau. Mais pourquoi ne pas lui préférer le goût plus subtil des feuilles d’ortie ? La récente fauche de fin d’été a stimulé de nouvelles et dernières pousses sur les bords du halage. Bien sûr, il ne faudra cueillir que les tendres pointes terminales. On l’aura compris, le farci poitevin, c’est chacun sa recette !

Première gelée blanche après la trop longue canicule. Les choux frisés n’en seront que plus tendres.



Autant de petits fruits que guêpes, frelons et punaises ne risquent pas de piquer ! Bien protégés dans leur « lanterne », ils mûrissent lentement et la canicule leur va très bien. Les lampions virent au jaune puis se dessèchent. Il faut encore patienter jusqu’à ce que le calice se détache aisément et s’ouvre sous la pression des doigts.

C’est pourtant vrai qu’elle est charmante la petite fleur de l’oxalis.
La collecte est fastidieuse. Mais il ne suffit pas de supprimer tiges et feuilles. Tant que les bulbilles subsistent, même profondément enterrés, c’est l’assurance d’une multiplication du faux trèfle. On peut les extirper une à une à l’aide d’une petite pelle ou d’une gouge à asperge. Le mieux est de prendre le temps de les 
