
C’est peu dire que l’ail n’a pas une réputation de délicatesse. Admettons. Mais l’ail vert… Doucement fondu au beurre, quel parfum !
Le condiment du printemps par excellence. Pas seulement. En Poitou, l’ail vert est traditionnellement cuisiné avec le chevreau pascal. Plus modestement, quoi que, il relève ici une simple et savoureuse omelette.
Compter deux à trois beaux brins par personne. S’ils sont très frais, laisser un maximum de vert. Les faire fondre très doucement dans du beurre. Ils doivent devenir moelleux, à peine colorés, sans jamais vraiment brunir. Encore moins noircir !
Les puristes feront prendre l’omelette sur cette fondue merveilleusement odorante. Rien d’autre. Sinon sel, poivre et piment d’Espelette. Pourquoi pas une ou deux petites pousses nouvelles de thym juste effeuillées en fin de cuisson ? Il est aussi possible d’adoucir un peu les papilles en mariant ail vert et quelques champignons préalablement revenus dans une poêle séparée.
Accompagner d’une salade de mâche. C’est bientôt la fin, profitons-en ! Avec les dernières rosettes de doucette et de cardamine.
C’est en pensant à cette fameuse omelette à l’ail vert, notamment, que les caïeux ont été plantés un peu plus serrés l’automne dernier. Mieux qu’un éclaircissage : une gourmandise printanière à portée de main !



Ils ne pouvaient pas avoir pire démarrage. Repiqués en début d’été à la faveur d’une belle averse, les céleris branches ont végété des semaines et des mois. Sur un sol pourtant maintenu frais, la canicule les a figé au point que la tentation a été grande de les arracher en début d’automne pour les jeter au compost.

Les fleurs s’éteignent une à une au jardin. Seuls les dahlias et les 

