
Le Lepture à couleur d’or installe sa progéniture dans les vieilles souches de peuplier. Pas étonnant de le rencontrer dans le Marais poitevin !
Haut sur pattes, silhouette fuselée, longues antennes annelées : voilà un Lepture assurément. Mais inconnu jusqu’alors au jardin. Un peu plus massif que ses cousins « fauve », « tacheté » et « porte-coeur ». En pause ici sur une feuille desséchée de Sauge argentée, il dépasse les 2 cm. Hors antennes bien entendu.
Sa principale caractéristique tient à des bandes élytrales comme poudrées d’or sur fond noir. Du moins la femelle qui a inspiré le nom de l’espèce. Le Lepture couleur d’or (Leptura aurulenta). Parfois même le Lepture abeille.
Le mâle s’en distingue par la taille (une quinzaine de mm), des antennes noires (rouge orangé chez la femelle) et des bandes élytrales rougeâtres.
Comme tous les leptures, c’est un tranquille amateur de pollen, parfaitement inoffensif, assez peu farouche mais qui vole bien et loin s’il est importuné. La femelle pond actuellement dans les anfractuosités des veilles souches de feuillus, notamment de peupliers. Où ses larves xylophages se régaleront de bois pourri.

Un ou une Lepture ? Les auteurs sont partagés. Mais si l’on s’en tient au Larousse, lepture est bien un nom masculin. Soit !
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On ne le dira jamais assez. Rien de tel qu’un manche de bêche ou de fourche pour l’affût des libellules ! Un confortable poste d’observation sur lequel ce mâle de Libellule fauve (Libellula fulva) revient systématiquement se percher après chacun de ses « raids ».




Voilà une fleur sauvage qui n’arrive pas au jardin en catimini. Le Séneçon de Jacob (Jacobaea vulgaris) prend ainsi position dès le mois de novembre. Et sa rosette hivernale ne passe pas inaperçue ! Surtout sur une litière de feuilles mortes où ses longues feuilles profondément lobées forment un large napperon très découpé, d’un profond vert bleuté.

