Hortensias : la dernière bravade

Hortensia, la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.

À quelques semaines de l’hiver, les hortensias n’auront bientôt plus de feuilles. Normal. Et leurs fleurs retrouvent leur éclat !

Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.Décidément, cette année, les hortensias n’en finissent pas d’étonner ! S’ils ont commencé à perdre leur feuillage, leur floraison amorce un nouveau virage coloré. Le dernier sans doute. Rouge intense au printemps, on l’a vu s’estomper pour devenir presque sépia en août. Avant d’adopter le pastel au sortir de la canicule, dans une étrange dominante crème discrètement Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.veinée de vert et de rose pâle.

Et voilà le rose pimpant de retour ! Certes quelques fleurs ont fané ici et là, mais les gros bouquets ont retrouvé leur éclat. Comme une ultime bravade avant les premières vraies gelées. Il y a seulement deux ou trois semaines, ils faisaient encore pâle figure dans le vert soutenu du feuillage. Mais rira bien qui rira le dernier.

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Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.

Au sortir de la canicule, les hortensias semblaient mal en point, perdant leurs vives couleurs pour adopter ici la sépia, là le pastel… Et les voilà qui retrouvent du peps ! Comme quoi, il ne faut jamais désespérer avec les hortensias. Et ne jamais en supprimer les fleurs avant qu’elles ne soient complètement desséchées, à l’occasion d’une légère taille de remise en forme.

Photos Fernand ©

 

Compost de feuilles : ça chauffe !

Compost de feuilles / Un jardin dans le Marais poitevin.

Tout est là. Le feuillage de tous les arbres du jardin réuni en un tas. Le compost de feuilles est en route. Reste à l’entretenir…

Compost de feuilles / Un jardin dans le marais poitevin.Les peupliers bordant le jardin ont maintenant perdu toutes leurs feuilles, partout dispersées dans le potager. Le grand ramassage est presque terminé. Une vingtaine de peupliers, autant de fruitiers… L’opération « compost de feuilles » est lancée, avec des dizaines et des dizaines de brouettes entassées sous le cerisier.

Mais le tas, finalement, ne monte jamais très haut. On a peine à imaginer que tout le feuillage alentour, si abondant voilà à peine deux mois, se résume au bout du compte à un si modeste monticule. Il faut dire que le soufflé retombe vite entre deux séances de ramassage. Comme digéré de l’intérieur. C’est un peu ça. Les bactéries sont en effet à l’oeuvre. Et ça chauffe !

Le grand thermomètre plongé au coeur de la masse monte jusqu’à 63°. Pas étonnant que le tas « fume » dans la fraicheur du petit matin ! Un brassage régulier et un arrosage avec le reste de purin d’ortie entretiendront le processus de décomposition. Mais il faudra être patient. Le temps que vers de terre et autres amateurs de compost prennent le relai des bactéries. Le moment venu, l’apport sera bienvenu sur les planches à la terre un peu trop lourde. Les fraisiers notamment vont se régaler !

Compost de feuilles / Un jardin dans le marais poitevin.

Photos Fernand ©

Choux de Bruxelles : ça sent bon l’hiver !

Choux de Bruxelles / Un jardin dans le Marais poitevin.

Pas de doute, l’automne est maintenant bien avancé. Les premières gelées arrivent. Les poêlées de choux de Bruxelles aussi.

Choux de Bruxelles / Un jardin dans le Marais poitevin.Ils auront tout vu. De la quasi noyade printanière au brûlant soleil de l’été. En passant par la Piéride, les Coupe-bourgeons, l’Altise, la Mouche blanche…

Comme renforcés par ces épreuves et par les pluies d’automne, ils redoublent aujourd’hui de vigueur. Voici donc venu le temps de la première récolte des Choux de Bruxelles.

Certes, quelques pieds se sont mal remis du stress estival et laissent s’épanouir trop tôt leurs rejetons. Mais la plupart sont devenus de grands gaillards. Et les petites pommes se pressent, bien fermes, autour de leur solide tronc.

Il y en aura pour une bonne partie de l’hiver. Cuits à la vapeur, ils ont assez de personnalité pour être simplement braisés. Mais une fondue d’oignons et quelques lardons ne gâteront rien. En attendant, les gelées peuvent venir. Ils n’en seront que plus savoureux.

Conseils pour la culture du chou de bruxelles avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Choux de Bruxelles / Un jardin dans le Marais poitevin.

Des p’tits trous, toujours des p’tits trous… Minuscule coléoptère noir, l’Altise du chou n’est pas facile à repérer mais elle est vite trahie par ses dégâts sur les jeunes plans de choux. Son terrain de jeu favori. Inutile d’essayer de l’attraper, la poinçonneuse saute aussi vivement qu’une puce ! Elle n’a guère de prédateur mais n’aime pas l’humidité. Paillage des pieds et arrosage en pluie fine du feuillage l’invitent à aller voir… ailleurs !

Mieux vaut ne pas attendre l’invasion des chenilles de la Piéride du chou ! Il suffit d’inspecter le revers des feuilles régulièrement pour « récolter » les éventuelles petites plaques d’oeufs jaunes.