Tendre chou pointu

Chou pointu / Un jardin dans le Marais poitevin.

Un drôle de petit chou pointu, très tendre, pour apporter un peu de fantaisie au jardin. Et sur la table !

Il est un peu au chou ce que la «Pain de sucre» est à la salade. Conique, serré mais ici sans aucune amertume. Il est même un peu sucré. Le Chou pointu se cultive d’ordinaire plutôt au printemps. Il existe toutefois quelques variétés automnales : un peu de fantaisie dans un jardin qui commence à en manquer !

Très tendre, il cuit beaucoup plus vite que le Cabus et, surtout, il épargne votre cuisine de l’odeur un peu forte caractéristique du chou. Coupé en fines lanières et simplement revenu au beurre dans un wok : une quinzaine de minutes suffisent à le faire fondre. Pas trop pour lui garder du caractère.

Quelques lardons seront les bienvenus pour corser la très rapide préparation. Et pourquoi pas une pointe d’acidité avec les dernières tomates cerises, cueillies voilà quelques jours, sauvées in extremis des premières gelées…

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Chou pointu / Un jardin dans le Marais poitevin.

Touchons du bois ! Cabus ou pointus, rouges et fleurs, les choux du potager n’ont pas eu à souffrir de la Piéride cette année. Une inspection régulière a suffi pour éliminer les petites « plaques » d’oeufs jaunes…

 

Photos Fernand ©

 

Hortensias : la dernière bravade

Hortensia, la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.

À quelques semaines de l’hiver, les hortensias n’auront bientôt plus de feuilles. Normal. Et leurs fleurs retrouvent leur éclat !

Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.Décidément, cette année, les hortensias n’en finissent pas d’étonner ! S’ils ont commencé à perdre leur feuillage, leur floraison amorce un nouveau virage coloré. Le dernier sans doute. Rouge intense au printemps, on l’a vu s’estomper pour devenir presque sépia en août. Avant d’adopter le pastel au sortir de la canicule, dans une étrange dominante crème discrètement Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.veinée de vert et de rose pâle.

Et voilà le rose pimpant de retour ! Certes quelques fleurs ont fané ici et là, mais les gros bouquets ont retrouvé leur éclat. Comme une ultime bravade avant les premières vraies gelées. Il y a seulement deux ou trois semaines, ils faisaient encore pâle figure dans le vert soutenu du feuillage. Mais rira bien qui rira le dernier.

Conseils d’entretien pour l’hortensia avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Hortensias : la dernière bravade / Un jardin dans le Marais poitevin.

Au sortir de la canicule, les hortensias semblaient mal en point, perdant leurs vives couleurs pour adopter ici la sépia, là le pastel… Et les voilà qui retrouvent du peps ! Comme quoi, il ne faut jamais désespérer avec les hortensias. Et ne jamais en supprimer les fleurs avant qu’elles ne soient complètement desséchées, à l’occasion d’une légère taille de remise en forme.

Photos Fernand ©

 

Compost de feuilles : ça chauffe !

Compost de feuilles / Un jardin dans le Marais poitevin.

Tout est là. Le feuillage de tous les arbres du jardin réuni en un tas. Le compost de feuilles est en route. Reste à l’entretenir…

Compost de feuilles / Un jardin dans le marais poitevin.Les peupliers bordant le jardin ont maintenant perdu toutes leurs feuilles, partout dispersées dans le potager. Le grand ramassage est presque terminé. Une vingtaine de peupliers, autant de fruitiers… L’opération « compost de feuilles » est lancée, avec des dizaines et des dizaines de brouettes entassées sous le cerisier.

Mais le tas, finalement, ne monte jamais très haut. On a peine à imaginer que tout le feuillage alentour, si abondant voilà à peine deux mois, se résume au bout du compte à un si modeste monticule. Il faut dire que le soufflé retombe vite entre deux séances de ramassage. Comme digéré de l’intérieur. C’est un peu ça. Les bactéries sont en effet à l’oeuvre. Et ça chauffe !

Le grand thermomètre plongé au coeur de la masse monte jusqu’à 63°. Pas étonnant que le tas « fume » dans la fraicheur du petit matin ! Un brassage régulier et un arrosage avec le reste de purin d’ortie entretiendront le processus de décomposition. Mais il faudra être patient. Le temps que vers de terre et autres amateurs de compost prennent le relai des bactéries. Le moment venu, l’apport sera bienvenu sur les planches à la terre un peu trop lourde. Les fraisiers notamment vont se régaler !

Compost de feuilles / Un jardin dans le marais poitevin.

Photos Fernand ©