Le Coqueret du Pérou

"Lanternes" du Coqueret du Pérou.

Des fleurs et des baies aussi discrètes que la ramure est spectaculaire. Saveur à la fois douce et acidulée avec le Coqueret du Pérou.

Autant de petits fruits que guêpes, frelons et punaises ne risquent pas de piquer ! Bien protégés dans leur « lanterne », ils mûrissent lentement et la canicule leur va très bien. Les lampions virent au jaune puis se dessèchent. Il faut encore patienter jusqu’à ce que le calice se détache aisément et s’ouvre sous la pression des doigts.

Le Coqueret du Pérou dévoile enfin ses précieuses petites baies. Mais ils ont beau être généreux, les deux pieds du jardin ne suffiront pas à une confiture ! Fondante, douce, légèrement acidulée, voilà donc une savoureuse déco pour les salades de la fin d’été. Et de l’automne. Puisque la production a le bon goût de s’étaler sur plusieurs semaines.

Discrète petite fleur jaune et noire du Coqueret du pérou.

Il a la floraison discrète, dissimulée sous son abondant feuillage velouté. Le Coqueret du Pérou est pourtant un solide gaillard dont la ramure prend vite ses aises au jardin. Pour prendre l’allure d’un véritable et vigoureux petit arbuste ! Il y abrite ses drôles de fruits comme autant de petits lampions qui n’attendent que la chaleur de juillet-août pour s’illuminer. Mais, pour peu que l’automne soit clément, la production peut se prolonger au-delà de la Toussaint.

En savoir plus sur le Coqueret du Pérou avec le site futura-sciences.com

Faux trèfle mais vrai envahisseur

Fleurs de faux trèfle.C’est pourtant vrai qu’elle est charmante la petite fleur de l’oxalis. On comprend que ses cousines soient appréciées et cultivées pour leur grande facilité de couvre sol, dans les rocailles et les bordures…Couvre sol ! C’est le moins que l’on puisse dire. Le « faux trèfle » est par nature envahisseur. Si seulement il pouvait se contenter des parties enherbées du jardin !

Faute d’avoir consciencieusement ramasser les bulbilles d’oxalis lors de la préparation du terrain à la fourche bêche, les voilà qui se réveillent. Une multitude de feuilles trèflées émergent un peu partout. L’envahissement guette. Inutile de chercher à les arracher sans prendre la peine d’extirper aussi les bulbilles qui commencent à prendre racines. Voici venue l’heure de payer le temps gagner au bêchage ! Le jardinage est décidément une école de patience.

La collecte est fastidieuse. Mais il ne suffit pas de supprimer tiges et feuilles. Tant que les bulbilles subsistent, même profondément enterrés, c’est l’assurance d’une multiplication du faux trèfle. On peut les extirper une à une à l’aide d’une petite pelle ou d’une gouge à asperge. Le mieux est de prendre le temps de les ramasser lors des travaux de bêchage. En tous cas, ne comptez pas sur le motoculteur : il ne fera que les disperser !

Bulbilles de faux trèfle.

Avec leur enveloppe rose orangé, les bulbilles se repèrent facilement lors des travaux de jardinage. Mieux vaut les ramasser scrupuleusement. Même les plus petits.

Et si, après tant d’efforts, vous souhaitez malgré tout accueillir un oxalis au jardin, alors choisissez plutôt l’Oxalis triangulaire pourpre, superbe et moins envahisseur.

 

 

La couronne d’or des zinnias

Zinnias en bordure d'un massif fleuri.Une fine couronne d’or délicatement posée sur un bouton grenat. Les petits fleurons des zinnias attirent irrésistiblement papillons, abeilles et bourdons. La précieuse parure est la même quelle que soit la couleur des pétales, blanche, crème, rose, rouge ou orangée…

En mélange ici notamment avec la Sauge farineuse, l’Oeillet d’inde et le Cléome, ils participent à l’animation de somptueux massifs. C’est souvent un crève-coeur mais il ne faut pas hésiter à couper les fleurs plus ou moins fanées. Voilà le meilleur moyen de stimuler la pousse de nouvelles tiges aux aisselles du feuillage. Et la promesse d’un été constamment renouvelé. Rigide les zinnias ? Allons-donc.

Conseils pour la culture bio des zinnias avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Zinnias en bordure d'un massif fleuri.

En arrière-plan ou comme ici en bordure, les zinnias participent tout l’été à l’animation du jardin. À condition de maintenir la fraicheur du massif, de pas mouiller le feuillage et de couper régulièrement les fleurs fanées.

Le Moro-Sphinx compte parmi les visiteurs les plus assidus des zinnias. Longue trompe et vol stationnaire y facilitent un butinage rapide et millimétrique des petits fleurons dorés.

Petite « pause zinnia » pour le Brun des pélargoniums

… et pour le petit Fadet commun.

Le long compagnonnage du zinnia et du Tircis, du début du printemps jusqu’au bout de l’automne…

Fin août 2021. La belle-dame aussi craque pour les petits fleurons jaune d’or des zinnias.