Tendre Chou cabus

Chou cabus.

Chou cabusIls sont maintenant bien pommés, serrés, craquants et durs comme de la pierre. Et dire qu’il suffit de quarante minutes au cuit-vapeur pour rendre le chou cabus si fondant ! Il apprécie alors la simplicité. Et le beurre. Tout bonnement revenu et légèrement coloré à la poêle où l’attendent oignons et lardons doucement rissolés.

Avec quelques carottes pour faire bonne mesure. Et une pincée de piment d’Espelette. Il se suffit ainsi à lui-même. Mais rien n’interdit de le servir avec une pintade en cocotte dont le jus fera merveille avec la poêlée !

Découvrir d’autres recettes du jardin

Conseils pour le semi du chou cabus avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

À découvrir également : un drôle de petit chou pointu, très tendre, pour apporter un peu de fantaisie au jardin. Et sur la table !

Familière du potager, la Piéride du chou est à la fois bonne compagne du jardinier. Et sa hantise. Cela dit, il suffit d’inspecter régulièrement le dessous des feuilles de chou pour y débusquer les éventuelles petites « plaques » d’oeufs jaunes. Un peu fastidieux mais la meilleure parade à l’invasion des redoutables chenilles.

Sinon, reste la collecte des chenilles. Mais pour une seule ponte, il peut y en avoir plusieurs dizaines !

Photos Fernand ©

 

La Potentille rampante

Fleur de Potentille rampante.

Fleur de Potentille rampante.Quand tout ou presque est grillé dans les allées du jardin, vive la Potentille rampante (Potentilla  reptans) ! Aussi résistante que le Petit trèfle jaune auquel elle se mêle volontiers. Ses nappes restent bien vertes, illuminées çà et là de petites fleurs jaune vif. Celle-ci est une curiosité avec quatre pétales bien en croix. Elle devrait en compter cinq comme ses voisines…

La terre compactée par les piétinements dans les allées convient parfaitement à ce couvre-sol qui n’a qu’un seul défaut : ses stolons ont tôt fait d’être envahissants si on n’y met pas le holà ! Il suffit de faire le tour des bordures de temps à autre. La Potentille rampante se laisse facilement arracher dans la terre meuble des planches cultivées. Avant qu’elle ne s’enracine trop profondément. Le plaisir d’un tapis vert et fleuri vaut bien quelques séances de désherbage.

Sources :

Potentille rampante.

L’Hespérie des potentilles dont les larves se développent sur les multiples potentilles sauvages ou cultivées, dont la Potentielle rampante.

Parmi les plantes sauvages rampantes du jardin, le Trèfle blanc bien sûr ! Très apprécié des papillon et des abeilles, il forme de véritables tapis moelleux et toujours verts dans les allées du potager.

La Brunelle commune, parmi les nombreuses autres fleurs sauvages appréciées des butineurs dans les allées du jardin…

… avec le mellifère Petit trèfle jaune

… et diverses variétés de crépides, dont la Crépide capillaire butinée ici par le Cuivré commun.

 

La multiplication des fraisiers

Multiplication des fraisiers : il suffit de couper le cordon !

Au chapitre des petit travaux de l’automne, la multiplication des fraisiers. Une opération toute simple. Anticipée depuis quelques semaines.

Multiplication des fraisiers : d'abord la mise en jauge.

A force d’attendre la pluie pour les plantations de fin d’été, on va se retrouver en hiver ! Il est grand temps de couper le « cordon » des fraisiers en jauge depuis deux mois déjà.

Les huit pieds sélectionnés alors, mis à raciner dans des godets enterrés, ont bien profité de l’arrosage des salades toutes proches. Un coup de… fraise s’impose pour ameublir le sol du futur rang, enrichi du terreau de feuilles mortes de l’automne dernier.

Les stolons coupés, reste à imbiber copieusement chaque trou de plantation. Comme la terre est sèche en profondeur ! La pluie est annoncée pour la fin de semaine. Attendre et voir avant de remiser les arrosoirs.   

En savoir plus sur la plantation et l’entretien des fraisiers avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Multiplication des fraisiers. Retour en arrière. Fin juillet 2018. Le filet tendu sur la planche de fraisiers est efficace. Même l’écureuil n’a pas encore trouvé la faille. Les stolons n’en parviennent pas moins à « s’échapper  » pour aller prendre racines tout à côté dans la terre meuble des jeunes salades frisées. Impossible naturellement de tout conserver, sous peine d’épuiser les pieds-mère.  La tentation est grande cependant d’inviter les plus vigoureux et les plus sains à s’établir dans le mélange de terreau et de terre d’un grand godet enfoui sur place. Le moment venu, il suffira de couper le cordon pour installer les jeunes plans bien enracinés sur une nouvelle planche. En attendant, ils profiteront de l’arrosage des salades.