Comme les abeilles sauvages, les bourdons du jardin sont d’excellents pollinisateurs. Divers par leur taille et les couleurs de leur dense fourrure.
Premiers butineurs sur le pont dès la fin de l’hiver. Derniers encore en piste à la toute fin de l’automne. Ils sortent par tous les temps. Ou presque. Les bourdons du jardin « logent » le plus souvent sur place. Notamment dans des terriers abandonnés par les rongeurs.
Éclectiques, ils participent activement à la pollinisation des fruitiers au printemps mais aussi du potager. Ainsi, tomates, aubergines, poivrons, fèves et haricots notamment leurs doivent beaucoup. Ils ont également un faible pour les aromatiques, du romarin à la sarriette en passant par le thym et la ciboulette.
Bourdons et parasites
On pense bien-sûr au massif Bourdon terrestre, incontournable de mars à octobre, mais le jardin en accueille quelques autres, tout aussi assidus. Dont deux quasi sosies, le Bourdon des saussaies et l’incontournable Bourdon des jardins. Sans oublier le Bourdon des champs à la fourrure fauve et le petit Bourdon des prés au lumineux collier jaune. Le Bourdon des pierres enfin à l’éclatant « cul roux ».
S’ils en imposent généralement, ils ne manquent pas de prédateurs parfois inattendus. Alors que les oiseaux s’abstiennent généralement, l’Araignée crabe par exemple n’hésite pas à s’y attaquer. Sans oublier les parasites ! La Volucelle bourdon notamment joue de son mimétisme pour aller pondre jusque dans leurs terriers. Et la femelle du Sicus ferrugineux, virtuose de la ponte en vol, les prend pour cible !
Sources :
- Heiko Bellmann, 2019, Abeilles, bourdons, guêpes et fourmis d’Europe, Delachaux & Niestlé.
- Vincent Albouy, 2005, Les Bourdons, Belin/OPIE Poitou-Charentes.
- Les Bourdons avec le site aramel.free.fr