
Silhouette effilée, dominante noire et ocre : l’élégant Lepture tacheté participe, par ses larves, à la décomposition des bois morts.
Comme ses cousins, le Lepture fauve ou le Lepture porte-coeur, c’est un grand amateur de pollen facilement accessibles. Actuellement, au jardin, on rencontre le Lepture tacheté (Rutpela maculata) sur les marguerites récemment épanouies mais aussi au bord des haies, sur les ronces en fleurs.
Plus grand que le fauve, il frise les 20 mm. Hors antennes naturellement. Celles-ci, noires, les articulations marquées de jaune, sont d’ailleurs plus longues que le corps. Ainsi affublé, haut sur pattes, la silhouette fuselée, il ne manque pas d’élégance. Outre une barre et deux grosses taches noires, il tient son qualificatif d’une ligne de points plus ou moins prononcés à l’avant de ses élytres jaune-ocre.
Si vous rencontrez un Lepture tacheté dans votre jardin, tant mieux. Sans doute y-a-t-il dans les environs quelque arbre mort ou moribond. C’est là, parmi tant d’autres organismes, que se développent ses larves, friandes de fibres en décomposition.

Galerie





Quelques cousins

Dans la forêt d’étamines de la Reine des prés, le Vrai lepture noir.

À l’escalade d’une tige de marguerite, le Lepture écussonné.

Sur la Spirée du Japon, le Lepture fauve.

Sur un bouton de marguerite, le Lepture porte-coeur.

Au revers d’une feuille desséchée de Sauge argentée, le Lepture couleur d’or.
En savoir plus :
- Coléoptères d’Europe, 2017, Vincent Albouy et Denis Richard, Delachaux & Niestlé.
- Guide photo des insectes, 2919, Heiko Bellmann, Delachaux & Niestlé.
- Le Lepture tacheté avec le site quelestcetanimal.com


Parmi les petits coléoptères du jardin, en nombre les massifs fleuris, le Sténoptère roux (Stenopterus rufus) se distingue au premier coup d’oeil. Par sa dominante rousse bien sûr. Mais aussi par les renflements de ses fémurs. Et pas uniquement sur les pattes arrière du seul mâle comme chez le l’



Madame Clytre des saules (Clytra laeviuscula) est surprise ici en pleine ponte. Entre ses pattes arrière. Elle retient ainsi ses oeufs car, avant de les disséminer, il lui faut les préparer. Elle va donc minutieusement les enduire de ses excréments puis les lâcher sur le passage d’une colonie de fourmis.


