La générosité même

Roses Pierre-de-Ronsard / Un jardin dans le Marais poitevin.

Quelle vitalité ! Malmenées cet hiver par une invasion de cochenilles et de fumagine, les roses Pierre-de-Ronsard font à nouveau merveille.

Ce ne sont pas les fleurs les plus sophistiquées du jardin et de la maison. Ni les plus parfumées. Mais, en ce jour de la Fête des mères, voilà assurément une des plus  généreuses !

Cette année encore, les roses Pierre-de-Ronsard n’ont pas failli à leur réputation. Avec leur feuillage d’un vert intense, finement denté, et leur innombrables boutons blanc-crème ourlés de rouge. Et quelles fleurs ! Un ravissement à tous les stades de leur épanouissement. Jusqu’à ce que, ultime gracieuse révérence, elles s’évanouissent dans une pluie de pétales rosés.

Certes, gorgées d’eau, elles baissent un peu la tête sous l’averse. C’est leur point faible. Un après-midi de soleil suffit cependant à les redresser avec une vitalité renouvelée.

Les superbes rosiers grimpants ont pourtant vécu une difficile fin d’hiver. À la faveur d’un janvier trop doux, à proximité des mahonias, ils ont en effet « profité » de leur invasion de cochenille et de fumagine. Toutes les feuilles plus ou moins atteintes étant supprimées, plusieurs toilettages successifs au savon noir ont assaini les branches charpentières. Et la magie du printemps a fait le reste.

Roses Pierre-de-Ronsard / Un jardin dans le Marais poitevin.

 

La Campanule des murailles

Abeille sur fleur de Campanule des murailles / Un jardin dans le Marais poitevin.

La Campanule des murailles n’est pas difficile. Quelques fissures lui suffisent pour coloniser un trottoir ou un mur. Tant mieux !

Elle est venue là spontanément. En compagnie de l’Oxalis corniculé et la Violette. Les trois sauvageonnes ont pris leurs aises. Au pied des murs de la maison comme au long de la ruelle conduisant au port. Elles y voisinent avec la Belle de nuit en été et, au début du printemps, avec quantité de fleurs sauvages.

En cette saison, la Campanule des murailles prend évidemment le dessus. A vrai dire, elle ne disparait jamais vraiment. Après la canicule estivale, elle fait souvent un baroud d’honneur au milieu de l’automne. Et l’hiver dernier, intrépide, on l’a même vue refleurir à Noël !

Abeilles, syrphes et bourdons s’en donnent à coeur joie dans ce foisonnement bleu rosé. Et qu’importe si les petites clochettes fanent vite une fois fécondées : d’innombrables petits boutons violacés sont déjà prêts à prendre le relais.

La Campanule des murailles ne craint qu’une seule chose : la pluie battante qui malmène son port fragile et écrase ses touffes légères. Cela dit, la pluie peut venir. On ne va pas s’en plaindre !

En savoir plus sur la Campanule des murailles avec le site quelleestcetteplante.fr

En cette saison, la Campanule des murailles  prend évidemment le dessus.

Début mai 2021. Avec la visite du petit Bourdon des prés.

Cinq étamines au fond de la corolle et un long style central porteur de trois stigmates enroulés.

 

Vive le printemps !

Premiers légumes du printemps / Un jardin dans le Marais poitevin.

Enfin. Revoici les légumes primeurs du jardin. A savourer à la croque au sel ou bien ici rapidement revenus au wok. En toute simplicité.

Quel plaisir de ramasser les premiers petits pois au petit matin ! / Un jardin dans le Marais poitevin.En ce début mai, les légumes primeurs sont si tendres, si juteux, qu’ils ont à peine besoin d’être cuits ! Même les carottes deviendront fondantes tout en restant fermes. Le plus long finalement (mais quel plaisir au petit matin) est donc de ramasser et d’écosser petits pois et févettes.

Mettre d’abord l’oignon rouge émincé Les févettes en bonne place parmi les légumes primeurs / Un jardin dans le Marais poitevin.à fondre au wok avec les carottes. Un petit quart d’heure pas plus. Ajouter les grains, l’oignon nouveau et l’ail vert ciselés, le thym effeuillé, sel, poivre et piment d’espelette. Remuer doucement cinq minutes. C’est prêt !

Pour varier les plaisirs, il est également possible d’ajouter, en début de cuisson, quelques tronçons de rhubarbe. Si, si ! Ils apporteront leur note légèrement acidulé à un plat aux saveurs par ailleurs plutôt sucrées. Avec quelques premières fleurs de bourrache pour illuminer le tout.

Vivent les légumes primeurs ! Ils font merveille en cuisine avec tout ce qui tombe sous la main au jardin. Pourquoi pas également un fond d’artichaut citronné passé à la mandoline, quelques feuilles d’épinard et un coeur de laitue juste braisé. Pour les pommes de terre nouvelles, il faudra attendre encore un peu.

La recette du wok printanier

En savoir plus sur la culture et la taille des fèves avec le site plandejardin-jardinbiologique

Un wok printanier si vite cuit et si savoureux ! / Un jardin dans le Marais poitevin.