La Potentille rampante

Fleur de Potentille rampante.

Fleur de Potentille rampante.Quand tout ou presque est grillé dans les allées du jardin, vive la Potentille rampante (Potentilla  reptans) ! Aussi résistante que le Petit trèfle jaune auquel elle se mêle volontiers. Ses nappes restent bien vertes, illuminées çà et là de petites fleurs jaune vif. Celle-ci est une curiosité avec quatre pétales bien en croix. Elle devrait en compter cinq comme ses voisines…

La terre compactée par les piétinements dans les allées convient parfaitement à ce couvre-sol qui n’a qu’un seul défaut : ses stolons ont tôt fait d’être envahissants si on n’y met pas le holà ! Il suffit de faire le tour des bordures de temps à autre. La Potentille rampante se laisse facilement arracher dans la terre meuble des planches cultivées. Avant qu’elle ne s’enracine trop profondément. Le plaisir d’un tapis vert et fleuri vaut bien quelques séances de désherbage.

Sources :

Potentille rampante.

L’Hespérie des potentilles dont les larves se développent sur les multiples potentilles sauvages ou cultivées, dont la Potentielle rampante.

Parmi les plantes sauvages rampantes du jardin, le Trèfle blanc bien sûr ! Très apprécié des papillon et des abeilles, il forme de véritables tapis moelleux et toujours verts dans les allées du potager.

La Brunelle commune, parmi les nombreuses autres fleurs sauvages appréciées des butineurs dans les allées du jardin…

… avec le mellifère Petit trèfle jaune

… et diverses variétés de crépides, dont la Crépide capillaire butinée ici par le Cuivré commun.

 

La multiplication des fraisiers

Multiplication des fraisiers : il suffit de couper le cordon !

Au chapitre des petit travaux de l’automne, la multiplication des fraisiers. Une opération toute simple. Anticipée depuis quelques semaines.

Multiplication des fraisiers : d'abord la mise en jauge.

A force d’attendre la pluie pour les plantations de fin d’été, on va se retrouver en hiver ! Il est grand temps de couper le « cordon » des fraisiers en jauge depuis deux mois déjà.

Les huit pieds sélectionnés alors, mis à raciner dans des godets enterrés, ont bien profité de l’arrosage des salades toutes proches. Un coup de… fraise s’impose pour ameublir le sol du futur rang, enrichi du terreau de feuilles mortes de l’automne dernier.

Les stolons coupés, reste à imbiber copieusement chaque trou de plantation. Comme la terre est sèche en profondeur ! La pluie est annoncée pour la fin de semaine. Attendre et voir avant de remiser les arrosoirs.   

En savoir plus sur la plantation et l’entretien des fraisiers avec le site plandejardin-jardinbiologique.com

Multiplication des fraisiers. Retour en arrière. Fin juillet 2018. Le filet tendu sur la planche de fraisiers est efficace. Même l’écureuil n’a pas encore trouvé la faille. Les stolons n’en parviennent pas moins à « s’échapper  » pour aller prendre racines tout à côté dans la terre meuble des jeunes salades frisées. Impossible naturellement de tout conserver, sous peine d’épuiser les pieds-mère.  La tentation est grande cependant d’inviter les plus vigoureux et les plus sains à s’établir dans le mélange de terreau et de terre d’un grand godet enfoui sur place. Le moment venu, il suffira de couper le cordon pour installer les jeunes plans bien enracinés sur une nouvelle planche. En attendant, ils profiteront de l’arrosage des salades.

 

Du farci cet automne !

Pas de farci poitevin sans chou frisé !

Le farci poitevin, c’est chacun sa recette ! Avec tout ce qui est vert au jardin ou presque. À commencer naturellement par le chou frisé.

A vrai dire, il n’y a pas vraiment de saison pour le farci poitevin. Encore faut-il avoir des choux sous la main. Et plutôt des choux frisés. Ceux du jardin viennent d’emboiter le pas aux cabus tout proches et commencent à pommer.  Ils seront parfaits dans quelques semaines. Peu peu qu’il pleuve bientôt. Et que la Piéride continue à les ignorer.

Pourquoi pas quelques orties ?

Pour enrichir la préparation, outre les oignons, l’ail et la poitrine de porc (avec la couenne évidemment ), le potager n’est pas en peine ! Tout ce qui est vert, ou presque, sera le bienvenu. Oseille, épinards, bettes, persil et même salade. La légère amertume de la scarole fera merveille.

Certains ajoutent du poireau. Mais pourquoi ne pas lui préférer le goût plus subtil des feuilles d’ortie ? La récente fauche de fin d’été a stimulé de nouvelles et dernières pousses sur les bords du halage. Bien sûr, il ne faudra cueillir que les tendres pointes terminales. On l’aura compris, le farci poitevin, c’est chacun sa recette !

Première gelée blanche après la trop longue canicule. Les choux frisés n’en seront que plus tendres.