Bientôt les févettes !

Grâce aux butineurs, bientôt les févettes !

Pas si compliquées les fleurs de fèves… Les butineurs en trouvent vite la porte d’entrée. Alors bientôt les févettes  et la croque au sel !

Grâce aux butineurs, bientôt les févettes !Voilà déjà un mois et demi que les premiers butineurs ont émergé au jardin. Abeilles sauvages, syrphes et bourdons. Puis papillons. Heureusement, il y avait les fleurs sauvages pour les accueillir. Les arbres des haies et du verger ont progressivement pris le relai. Et maintenant les premiers légumes.

À commencer par les fèves. Avec une généreuse floraison, en rangs serrés à l’aisselle des feuilles. Même si, à première vue, le fonctionnement de ces drôles de fleurs n’est pas évidement. Et pourtant…

Il suffit de relever la large « casquette » blanche veinée de brun. En poussant avec la tête. Puis d’appuyer avec les pattes sur la piste d’atterrissage marquée de deux gros points noirs. Et voilà ! Le saint des Saints s’ouvre comme par magie. Il n’y a qu’à se servir. Le nectar est tout au fond. Au passage et à leur insu, les butineurs diffusent le pollen d’une fleur à l’autre. Vivement la croque au sel !

Source :

Le Bourdon des champs ne se pose pas de question en abordant les fleurs de fèves…

Grâce aux butineurs, bientôt les févettes !

… il est vrai qu’il est assez lourd pour ouvrir le calice, simplement en se posant sur la piste d’atterrissage !

Grâce aux butineurs, bientôt les févettes !

L’Anthophore plumeuse a d’ordinaire le butinage très furtif. Avec les fèves aussi ! Elle arrive langue tendue et se pose vivement sur la lèvre inférieure. Sésame, ouvre-toi !

 

Tant pis pour les fleurs !

Rhubarbe : couper assez tôt les hampes florales.

La rhubarbe, c’est parti ! Gare à ne pas trop lui laisser la bride sur le cou. Pour des côtes charnues, mieux vaut en effet couper maintenant les hampes florales.

Rhubarbe : la vieille souche sort de sa léthargie hivernale.On a beau aimer les grandes ombelles, comme celles de l’Angélique qui pousse tout à côté, il faut bien se résoudre à choisir… Mais, à vrai dire, avec quelques savoureuses tartes à la rhubarbe dans la balance, il n’y a pas vraiment photo !

Rhubarbe : les hampes florales friseront les deux mètres avant l'été.C’est maintenant qu’il faut opérer. En ce tout début de printemps, la vielle souche sort de sa longue léthargie hivernale. Quelques feuilles tirbouchonnées, déjà de belle taille, commencent à se déployer. Et, au beau milieu, deux solides hampes prennent leur élan. Elles mettent les bouchées doubles. À ce rythme-là, elles friseront les deux mètres avant l’été. Quitte à épuiser la souche et compromettre la vigueur des feuilles. Avec des côtes riquiqui à la clé.

Mieux vaut donc sans tarder y couper court. Tant pis pour les fleurs. Mais l’énergie ainsi économisée se reportera sur les pétioles qui n’en seront que plus épais, fermes et charnus.  Rendez-vous bientôt pour une première récolte.

Source :

Mieux vaut cueillir la rhubarbe jeune pour des tronçons charnus bien tendres, acidulés juste ce qu’il faut. Voir la recette.

 

Premières rosettes automnales

Jeunes rosettes de mâche.

La salade de l’hiver par excellence. La mâche pointe ses premières rosettes. Et pourquoi pas quelques plantes sauvages pour l’accompagner ?

Ce n’est pas encore l’automne, mais ça commence à y ressembler. Même si, hélas, la pluie se fait encore et toujours attendre. Les premières feuilles mortes n’en ont pas moins rendez-vous avec les premières pousses de mâche.

A l’ombre d’un prunier, les petites touffes apprécient l’arrosage matinal. Bien vertes, avec des nuances blondes. La récolte est tentante. Mais il est plus raisonnable d’attendre un peu. D’autant que la scarole voisine n’a pas encore dit son dernier mot. Allez… Juste trois ou quatre rosettes pour le plaisir !

Doucette sauvage / Une jardin dans le Marais poitevin.

Réveillée par les pluies d’automne, la Doucette sauvage multiplie également ses rosettes vert tendre au jardin. Seule ou en mélange avec la mâche, un régal.

Mâche / Un jardin dans le Marais poitevin.

Mâche et Doucette sauvage supportent plusieurs récoltes. À condition, naturellement, de couper les petites rosettes proprement, en préservant le collet de chaque pied.

Pour un savoureux trio automnal, mâche et doucette sauvage peuvent accompagner la scarole. Préalablement blanchie en resserrant le coeur pendant quelques jours à l’aide d’un brin de raphia.

Pour varier les plaisirs, pourquoi ne pas y ajouter un peu de pourpier ? Il termine sa saison actuellement. Ses feuilles charnues relèvent les salades de leur saveur poivrée. Inutile de le semer. Ses petites fleurs jaunes y pourvoient très bien. Mais gare, il est vite envahissant.

Conseils utiles pour la culture de la mâche avec le site plandejardin-jardinbiologique.com